Généalogie et Histoire en Pays Dolois  

Les pêcheries de la baie de Cancale et du Mont Saint Michel

 

 

 

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mise à jour 06/08/2006

 

Histoire des pêcheries

    Dés l'époque romaine, l'usage passé en force de la loi attribuait aux propriétaires des terres contiguës à la mer le droit de construire des parcs sur les grèves dans toute la largeur de leur propriété, en payant un tribut (1).

    Quelques documents, nous permettent d'établir leur ancienneté.

En 1050, Conan, Duc de Bretagne donnait des pêcheries à l'Abbaye du Mont-Saint-Michel:

    "Moi Conan, Duc de Bretagne par la grâce de Dieu, poussé par l'amour de Dieu, de Saint-Michel du Mont et de ses moines, je donne et concède à Dieu et au même Archange et à ses serviteurs, pour le salut de mon âme et celui de mon épouse, la pêcherie qui porte le nom de Nérée..."

C'est aussi un nommé Clamarachus qui fait don d'une pêcherie:

    "Craignant les peines de l'enfer et me souvenant de l'avertissement qui dit: faites l'aumône pour vous purifier de vos fautes et me rappelant que l'aumône anéantit le péché comme le feu éteint l'eau, je donne à Saint-Michel Archange et à ses desservants une pêcherie en mer".

    En 1095, Rolland, Evêque de Dol, donnait à une Abbaye située dans l'Avranchin, une pêcherie en Cherrueix. Le Seigneur de la Mettrie possédait également une pêcherie en la paroisse de Saint-Broladre.

    Une enquête faite en 1181 par ordre de Henri II, Roi d'Angleterre, et de Geoffroy, son fils. Comte de Bretagne, fait mention des droits appartenant à l'évêque de Dol: droits de varech, bris et naufrage, droit d'avoir dans les grèves des pêcheries.

    "Font partie du domaine archiépiscopal le droit de pêche depuis le Couesnon jusqu'au Pont-Meneuc les lieux quittés par la mer, les poissons trouvés sur la grève, les trésors découverts, la garde des chemins, la pêcherie de Guillaume Hosé, la pêcherie d'Aveline, la pêcherie du Cormoran, celle de Garnier, celle de Guérin Péan, les diverses nasses pour retenir le poisson..."

    "... La pêcherie de Cherrueix de l'Archevêque Baudry tenue par Hugues Aimery, et dont celui-ci lui rendait l'alose, l'esturgeon et le turbot, pêcherie que Guillaume, fils d'Alain et maintenant de Guy Le Jeune, pêcherie dont Bernier, fils de Giraud, apporta maintes fois des poissons à l'Archevêque Baudry, en sa qualité de sergent".(Morice, preuves, I, col. 684.)

    On peut suivre les vicissitudes de certaines de ces pêcheries appartenant à l'évêque de Dol. Il en avait la haute propriété et en confiait l'exploitation et la jouissance à des familles riveraines, seigneurs ou gens de petite noblesse et bourgeois.

    Un accord du 26 juillet 1454, sur le fait et pour cause de deux poissons royaux nommés morchons nous apprend que l'évêque (Raoul de la Moussaye) avait fait poursuivre en justice Gilles Simon et Jehan Aubry, pescheurs d'une pescherie appartenant audit Gilles en la grève de la mer paroisse du Hirel.(Duine p. 279)

    En 1509, on sait que Jean Eon, seigneur de la Rigaudais, possédait une pêcherie en Cherrueix. On trouve aussi les noms de Jean de Cherrueix, seigneur de la Jugandière et Rolland de Cherrueix, seigneur de l'aumône.

    L'ordonnance du 15 mars 1584 fixe la date limite des concessions reconnues en 1544; elle laisse la propriété et la jouissance des pêcheries à ceux qui peuvent justifier leur propriété depuis 40 ans. Toutes les autres pêcheries et parcs devaient être détruits. Trois pêcheries survécurent à Cancale: la Première, la Durouvre et la Troisième; six à Saint-Méloir: la Fossingante, la Bouque, la Porcon, les Landes, l'Hôpital et la Petite du Pont-Benoît; quatre à Saint-Benoît-des-Ondes: la Baschamps, la Roussette, la Pauvrette et la Brie; quatre à Vildé-la-Marine: la Corneille, la Lupine, la Quignarde et la Quic-en-Grogne; quatre à Hirel: dont la Cage et la Petite; cinq au Vivier: dont les Islouses; dix à Cherrueix.

    A partir de Vildé, la plupart relevaient de l'Evêché de Dol.

    Certaines étaient démolies et les noms oubliés.

    Les moines du Mont-Saint-Michel possédaient au XVIIe siècle et certainement bien auparavant des pêcheries dans la partie la plus orientale de la Baie. On lit, en effet, dans le recueil où un moine du mont, Dom Thomas Le Roy(2) a noté tout ce qu'il trouvait d'intéressant concernant l'histoire du Mont-Saint-Michel et de ses possessions, ce qui suit :

    "Bail à ferme en 1634, pour un an seulement, à messire Gilbert Bertrand, de la paroisse de Cherrueix, des pêcheries appartenant aux moines, sur les terres blanches de Cherrueix, excepté qu'il ne péchera pas sur les terres blanches de Saint-Broladre, appartenant aussi aux moines".

L'existence des pêcheries fut menacée à plusieurs reprises ; plusieurs ordonnances parurent pour leur suppression, soit disant pour préserver le poisson dans la Baie.

    Une ordonnance royale de 1681 ordonna la destruction de toutes les pêcheries qui n'étaient pas antérieurs à 1544.

    L'évêque et Comte de Dol adressa en 1694 une requête au commissaire général avec les titres appuyant ses droits. Ces titres sont de 1181, 1375, 1575, 1642, 1680 et 1681. Il est intéressant de relever l'ancienneté des titres de propriété présentés en application de l'arrêt du Conseil du Roi en date du 17 septembre 1726 : La Première (29 novembre 1455) ; la Durouvre ou de Bricour (août 1500) ; la Troisième (7 décembre 1501.); la Fossingante (13 novembre 1465) ; la Bouque ou Loménie (15 février 1493) ; ainsi que la Porcon ; les Landes et celle de l'Hôpital ou Lauméné (mai 1501) ; la Petite du Pont-Benoît ou Cavernie (22 mai 1508) ; la Baschamps ou la Jannais (22 mai 1508) ; la Pauvrette (18 décembre 1497) ; la lupine, ex lallée (4 août 1452) ; la Quignarde, ex Tésure (9 septembre 1428).

    Les détenteurs ne s'étant pas exécutés, un nouvel arrêt du Conseil d'Etat du Roi ordonna en 1732 la destruction totale de 17 pêcheries et la destruction partielle de 7 autres ; 11 seulement étaient maintenues dans la Baie du Mont-Saint-Michel.

    Mais l'Evêque de Dol, Jean-Louis Du Bouchet de Sourches, fit valoir ses droits depuis un temps immémorial. Le 23 janvier 1734, il présente les titres des pêcheries allant du pont de BlancEssai jusqu'à Paluel et le Couesnon (l'Aveline, le Cormoran, la Garnerie, etc...). On reconnaît encore la légitimité de l'existence de ses pêcheries :

    "Sa Majesté étant en son Conseil, a reçu ledit Evêque de Dol opposant à l'arrêt du 26 août 1732, en conséquence l'a maintenu et maintient et ses successeurs dans la possession et jouissance des parcs et pêcheries situées sur le territoire de l'Evêché de Dol, sur les grèves de la mer depuis le Blanc et Sée (3) jusqu'à Paluel ou Coisnon, et dans le droit d'y en établir un tel nombre et sous telle dénomination qu'il avisera bon être, d'en donner et arrêter à ses vassaux et de leur permettre d'en établir dans l'étendue dû-dit territoire, soit à titre de legs et hommage, soit à titre onéreux..."

L'évêque sauva donc la totalité des pêcheries ; en 1732 il existait 38 bouchots.

    Un arrêt du 15 août 1736 fixe les conditions de construction, d'exploitation et de limitation des pêcheries ; nous en donnons le texte ci-dessous et les plans en annexe.

    "Sur le territoire de Chérué : - le bouchot placé à l'Ouest de Ste Anne, appartenant au Sr de Lomosne, seigneur de Chérué, et occupé par Jean Barbey ; - celuy placé par le travers de l'église de Chérué, appartenant à Jean Monnier et occupé par Jean Busson ; -celuy placé vis à vis le Bois Robert, sous le bourg de Chérué, appartenant Sr Le Mercier et occupé par Guillaume l'Epine ; - celuy placé vis à vis le village de La Larronnière, appartenant audit Jean Monnier et occupé par Guillaume Lemarié ; - celuy placé à l'Ouest de La Larronnière, appartenant au Sr de la Ville-ès-Brunes et occupé par Nicolas Amice ; - celuy placé près le Bié ou courant d'eau du Vivier, à la rive de l'Est, appartenant à Sébastien Barbey et occupé par Laurent l'Epine ; - Le bouchot placé à l'Ouest de celuy de lomosne et qui appartient aux héritiers du feu sieur Valois ; - celuy placé par le travers de La Larronnière, appartenant au sieur de La Fleuriais ; - celuy placé dans le Bié ou courant d'eau du Vivier, appartenant aux héritiers du Feu sieur Boissière."

    "Sur le territoire du Vivier : celuy placé à la rive de l' Ouest de la rivière du Vivier, appartenant à Jean Maury, dit Grand-Croix, au droit dudit sieur de la Ville-ès-Brunes ; - celuy placé par le travers de la Saline, appartenant à la dame de Courchant de Dol et occupé par Jacques le Tourneur ; - celuy nommé les Islouses, placé vis à vis le moulin de Hirel appartenant à la dame Perrine du Chemin et occupé par Louis Amelin ; - celuy placé à la rive de l' Ouest de la rivière du Vivier, appartenant aux demoiselles Duprè-Henry de la Fresnaie ; - celuy placé par le travers du Gros-Ormeaux, appartenant au sieur de Saint-Aubin comme représentant le sieur de Saint-Pern "

    "Sur le territoire de Hirel : - celuy continu au parc des Islouses, appartenant au sieur Evêque de Dol, et occupé par René Bourel ; - celuy placé vis à vis de l'église de Hirel, appartenant au sieur de la Maîtrie et occupé par ledit Bourel ; - celuy nommé la Petite placé vis à vis la Quesnière de Hirel, appartenant aux demoiselles Dupre-Henry de la Fresnaie, et occupé par Georges Madec ; - celuy nommé La Joye, placé par le travers du moulin de la Ville-ès-Brunes et occupé par Olivier Lecocq."

    "Sur le territoire de Vildé-de-la-Marine : - celuy nommé Quic- en Grogne, placé à cote du ruisseau de Blanc et Sée, vis à vis le moulin de Villedé, appartenant au sieur de la villeguerry et occupé par Bertrand Lecocq ; - celuy nommé la Guignarde ou Quinart placé vis à vis de l'église de Villedé, appartenant au sieur comte de la Garrais et occupé par Gillette Launay, veuve de Jean Venel ; - celuy nommé la Lupine, placé le travers de Villedé appartenant et occupé par ladite veuve Venel ; - celuy nommé la Corneille placé vis à vis le corps de Villedé, appartenant aux dites demoiselles Dupré-Henry de la Fresnaye et occupé par Georges Herodais ; - celuy placé par la pointe de Roost, appartenant aux dites demoiselles Dupré-Henry

    "Sur le territoire de Saint-benoist-des-Ondes : - celuy nommé de brie, placé par le travers du moulin le Blanc et Sée, proche le ruisseau du même nom, appartenant au sieur président du Tillet et occupé par Robert Becquet ; - celuy nommé la Roussette, placé par le travers de l'hostellerie du Croissant et le pont Benoist, appartenant au sieur de la Maîtrie et occupé par Guillaume Thébault ; Celuy nommé la pauvrette appartenant et occupé par Gilette Launay, veuve de Jean Venel placé par le travers et vis à vis la chapelle Ste Geneviève ; - celuy nommé du Bas-Champ, placé par le travers du pont Benoist, appartenant à la dame marquise de St-Maure et occupé par Jean Gourdel."

    "Sur le territoire de Saint-Méloir : - celuy nommé la Petite du Pont Benoist appartenant à la dame Lalande Magon et occupé par Julien lignel ; - celuy nommé l'Hôpital, placé par le travers des Grandes Nielles, appartenant à l'hôpital de St-Malo et occupé par Laurent Royer ; - celuy nommé Deslandes, placé par le travers du Château-Richeux, appartenant à la dame Porée et occupé par Robert François Gervin ; - celuy nommé Porcon, placé par le travers de la terre Porcon, appartenant et occupé par Robert Prévert de Cancale ; - celuy nommé Bougue, placé par le travers et sous le Vau-le-Rau, appartenant au sieur Marquis de Beringhen, seigneur du Plessis-Bertrand, et occupé par Olivier Herbert ; - celuy nommé Fossinguant placé par le travers de la Roche-Noire, appartenant au sieur Trublet de Nermond, et occupé par Raoul Jagoret."

    "Sur le territoire de Cancale : - celuy nommé la Troisième, placé par le travers de Bordelet, appartenant audit sieur de Beringhen, et occupé par Robert Prévert ; - celuy nommé du Rouvre placé par le travers du Vauhariot, appartenant au sieur de Langrollay Gouin et occupé par Olivier Herbert ; - celuy nommé la Première, placé par le travers de Fort-Royal, appartenant audit sieur Marquis de Beringhen et occupé par Julien Prévert."

 

    Les Cancalais étaient-ils à l'origine des menaces qui pesèrent sur les pêcheries au XVIIIe siècle ? C'est fort probable.

    Ils prétendaient que l'existence des pêcheries nuisait en particulier au petit poisson de la Baie. Nous les retrouvons d'ailleurs sous le Second Empire et l'on vit alors, non plus l'évêque de Dol (l'Evêché ayant été supprimé), mais deux recteurs des paroisses riveraines, se rendre à Fontainebleau, près de Napoléon III, et obtenir, en suite de leur habile plaidoirie, l'abrogation des décrets qui visaient la suppression des pêcheries.

    Le 11 avril 1855, un arrêté Ministériel décidait : "Sont autorisées à titre gratuit, dans le quartier de Saint-Malo, toutes les pêcheries existantes".

    Les conflits entre l'administration et les propriétaires ont été fréquents. Les historiens et les juristes se sont penchés sur le problème ; les particuliers ont fini par remporter victoire et ont vu reconnaître officiellement leur droit de propriété.

    Le célèbre jurisconsulte Toullier, par sa consultation juridique du 18 mai 1811, concluait avec deux confrères du droit de légitime propriété. Toullier devint président du Syndicat des Digues et Marais de Dol en 1818.

    L'administration entendant reprendre ses droits lors du décès des propriétaires, il y eut de nouvelles procédures engagées, aboutissant à l'arrêt de la cour de cassation du 6 février 1860, consacrant définitivement les droits des propriétaires.

    Le Ministre de la Marine et des Colonies, Mr Bertoule, voulant supprimer- les pêcheries en 1888, le Syndicat Libre des Propriétaires de la Baie répliqua qu'il en était bien légitime propriétaire dans une réponse écrite faite par M. Pinson, Maire de Hirel, Président du Syndicat, qui s'appuie sur une étude faite aux Archives Départementales d'Ille-et-vilaine par l'Abbé Charles Robert, membre de la Société Archéologique d'Ille-et-Vilaine, établissant que toutes les pêcheries actuellement existantes sont bien antérieures à 1544.

    Monsieur Pinson eut raison contre l'Administration en 1888, mais le conflit renaît en 1921 : un procès-verbal est adressé par le garde-maritime contre les propriétaires de deux pêcheries pour emploi d'engins de fermeture des pêcheries non conformes aux prescriptions de l'Article 155 du Décret du 4 juillet 1853.

    Monsieur Arnica, propriétaire de la pêcherie 19, sonna le ralliement des pêcheurs et mena une lutte féroce pendant cinq années, pour arracher une victoire amplement justifiée. On le voit, la vigilance est nécessaire pour la défense de ces pêcheries qui existent toujours, et cette persistance consacre en fait leur bon droit.

 Mais le temps et le progrès ne viennent-ils pas sonner leur glas ?

    Le coût d'entretien est assez considérable. Il y a déjà quelques années, le remplacement des clayonnages abîmés était évalué à plus de 5000 francs par an. N'oublions pas les effets des tempêtes d'hiver et la violence des vents qu'aucun obstacle n'arrête.

    Il faut aussi regretter que des visiteurs peu délicats, pour ramasser des moules fixées aux branchages, n'hésitent pas à les arracher, compromettant ainsi la solidité des pannes.

    S'y ajoute la pollution ; elle envahit les cotes, et les rivages sont encombrés de toutes sortes de détritus que l'on retrouve abondants dans les bourraches, qui deviennent parfois de vraies poubelles.

    La pêcherie ne fournit plus qu'un revenu d'appoint, et la plupart des pêcheurs sont aussi des agriculteurs. La pêche est moins bonne que jadis. On prend encore des soles, maquereaux etc.. Mais on est loin des beaux poissons : esturgeons, saumons, truites et dauphins, que se réservait, il est vrai 1'Evêque-Comte de Dol.

    Même si les pêcheurs se rendent à leurs bourraches en tracteur, c'est souvent de nuit aux marées, et le travail reste rude, pour eux aussi. Les pêcheries ne sont plus rentables, ils les abandonnent. On assiste à une extinction de fait, l'entretien ne se faisant plus.

    La moitié des pêcheries a ainsi disparu. Elles ne sont plus exploitées, même si leurs pannes font encore partie du paysage.

    N'est-il pas significatif de constater que sur les dernières cartes de la région publiées par l'I.G.N., le tracé des pêcheries figure avec la mention : pêcheries abandonnées, tout au moins pour la partie Ouest, sous Cancale.

    C'est une forme d'artisanat qui se meurt doucement ; on peut le regretter. Cependant une relève n'a-t-elles pas été préparée de puis des années. D'autres barrages de couleur sombre, plus denses et plus nombreux ont poussé entre les pêcheries et la mer : ce sont les bouchots pour la culture et l'élevage des moules, particulièrement florissants au Vivier, apportant à la région une nouvelle richesse.

 

(1) Rapport sur les pêcheurs, inscription maritime Cancale, 1935.

(2) Le Roy (Dom Thomas), bénédictin de l'Abbaye montoise(né en 1618) auteur des "Curieuses Recherches".

(3) Qu'on appelle le Pont du Blanc-Essai sur le Biez Jean.

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