Généalogie et Histoire en Pays Dolois  

La commune de Cherrueix (35)

 

 

 

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Le château de l'Aumône (début XVe) transformé en gîte d'étape.

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    Le château, demeure des "sires de l'Aumosne".

    Les terres appelées aumônes, au moyen âge, étaient toujours propriété d'église, offertes à Dieu par piété. Le mot aumône désigne une maison qui a appartenu à une église ou à un monastère et à laquelle étaient annexés des revenus destinés aux pauvres. Il est probable que ce manoir eut une origine religieuse puis fut sécularisé par la suite.

    C'est une construction Louis XIII, avec des gerbières à frontons arrondis et des corniches modillonnées ; sa porte est surmontée d'une arcature en arc brisé (datée 1619). Il était aux Uguet seigneurs de Cherrueix en 1460, aux de Cherrueix en 1513, aux Franchet pendant la Ligue, aux Uguet au XVIIIè siècle. Le seigneur de l'Aumône était considéré comme seigneur fondateur de la paroisse.

    Après être devenu une ferme, il est maintenant aménagé en gîte rural et gîte d'étape (22 places pour chevaux).
    Un camping y est également aménagé et peut recevoir tentes et caravanes.


    La légende de la Dame de l'Aumône

    Le long de la digue qui protège les marais de Dol contre la mer, s'est assis le petit village de Cherrueix.
    Avant d'arriver au bourg même, on passe devant un vieux manoir délabré : c'est le château de l'Aumône.

    Il y a bien des années de cela, la très haute dame de l'Aumône « ayant suivi la voie que suit toute chair » vint à mourir.
    Pendant plusieurs jours, elle fut exposée sur un lit de parade, puis on la plaça, tout ornée de riches bracelets, dans un cercueil de plomb.

    « Mon Dieu, se dit un serviteur, voilà bien des parures pour une femme morte. A quoi ça peut-il jamais lui servir ? Et tant de pauvres vivants en feraient un meilleur profit ! »

    Il attend la nuit, descend dans le caveau, veut enlever un anneau, mais en vain : la chair gonflée empêche la bague de passer.
    Il saisit alors le doigt de la femme et le coupe : un cri sort de la châsse...
    Le voleur, éperdu, jette sa torche et s'enfuit.
    Le lendemain, les paysans, à leur grande stupéfaction , purent revoir leur châtelaine.
    Aux veillées d'hiver, chacun commenta ce cas de léthargie, et comme la noble dame était charitable, on se réjouit que le crime du serviteur fut devenu le salut de la maîtresse.
 

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