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La digue de la Duchesse Anne et la Vierge de la grève
La digue de la Duchesse Anne
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J. Lamiré, J. Urphéan, G. Dubreuil, F. Lamiré.
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La digue et Notre-Dame de la garde
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Notre Dame de la Garde
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la vierge 1908
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la Vierge de la Digue
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la Vierge et un départ de pêche
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Notre Dame de la Garde
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Notre Dame de la Garde
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Notre Dame de la Garde
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la Vierge de la Digue
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Notre
Dame de la Garde
Du premier au sept mai 1888 eut lieu quête pour l'érection d'une statue de la
Vierge, près du bourg, sur la digue. Les Digues et Marais donnèrent leur accord
pour ce projet le 3 mai 1888. La hiérarchie décida de l'appeler "Notre-Dame-de-la-Garde".
À l'occasion
de son inauguration, le 19 août 1888 une grande fête eut lieu. Dix arcs de
triomphe furent dressés et plus de 6.000 personnes assistèrent à cette
cérémonie. À 10 h 30 (solaire ) du soir 2.000 personnes étaient encore près de
la Vierge à assister à la fin du feu d'artifice, éclairés par des lampions et
chantant en cœur le cantique créé spécialement pour cette fête.
L'escalier
montant au sommet du rocher sur lequel est posée la statue de la Vierge coûta 10
francs et fut réalisé par Paul Fortin du Vivier.
(d'après le livre de paroisse)
La Digue de la Duchesse Anne
La Digue de la Duchesse Anne,
longue de 20 km, est le fil conducteur pour découvrir cette région qui figure au
rang de nos grands sites nationaux classés pour leurs caractères architecturaux
naturels, pittoresques et légendaires.
Depuis les grèves du château Richeux, jusqu'à la Chapelle
Ste-Anne et même au delà, elle raconte l'histoire de l'homme face à la nature :
comment il a du au fil des siècles, tour à tour, l'affronter pour contenir les
flots dévastateurs et conquérir les terres formant aujourd'hui les polders,
composer avec elle en apprivoisant le vent dans les pales de ses moulins à
Cherrueix, s'en faire un allié pour fonder son économie : de l'élevage des
coquillages aux pêcheries, des moutons de pré-salé aux légumes de sable.
Cette histoire est celle d'une passion entre l'homme et son
milieu naturel au point de lui consacrer une véritable culture.
La digue est encore cette perpétuelle frontière entre 2
paysages qui se succèdent sans Jamais se répéter : des grèves aux marais, des
marais aux polders, des polders aux herbus : frontière également entre le monde
de la réalité et celui de la légende.
A la Chapelle Ste-Anne, le choix vous est donné d'opter pour
l'un ou l'autre de ces mondes : vous choisirez soit d'aller vous perdre au bout
de la terre dans l'immensité des herbus à la rencontre de la mer qui gronde
étrangement au loin,.. soit de poursuivre votre chemin sur la digue à travers
les polders entre 2 rangées de peupliers protecteurs. Jusqu'au pied du front
verdoyant du « terrain » qui de ses hauteurs propose de multiples balcons pour
la découverte de paysages toujours renouvelés sur la baie.
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