Généalogie et Histoire en Pays Dolois  

La commune de Cherrueix (35)

 

 

 

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État des connaissances actuelles

sur les Moulins de Cherrueix

 

Sommaire

1        Les moulins de CHERRUEIX sur la carte de Cassini et dans le cadastre napoléonien

1.1 sur la carte de Cassini

1.2 - dans les feuilles cadastrales

1.3 dans l'état des sections

1.4 - dans la matrice cadastrale

1.5 sur la carte de Loiseleur 

2        Recensement des moulins de CHERRUEIX

3        Essai de récapitulation, par moulin, de nos connaissances actuelles

4        Articles du Père J. Lemarié

5        Interview de Monsieur Jean Letannoux

6        Divers 

7        Bibliographie

8        Carte des moulins de CHERRUEIX. 

N. B. Les auteurs de ces quelques pages remercient par avance tous ceux et celles qui voudront bien leur faire part de leurs observations et leur fournir toute information complémentaire susceptible de venir enrichir des versions ultérieures de cette étude sur les moulins de Cherrueix. Pour ce faire contacter : Francis GARNIER, 3 rue de la Planche, tél. :02 99 48 84 72 ou Guy PAIGNON, 20 rue du Rageul, tél. : 02 99 48 85 29 ou encore Pierre PÉTOUR / Sainte-Anne, Tél. : 02 99 48 85 91/ 02 99 62 00 37.

1 – Les moulins de CHERRUEIX sur la carte de cassini et dans le cadastre napoléonien.

            1.1 – Sur la carte de Cassini.

                        La "Carte de Cassini" dressée par ordre de Louis XIV fut commencée en 1750 et achevée d'imprimer en 1815. La feuille relative à CHERRUEIX porte le numéro 127 et fut relevée sur le terrain vers 1756 (Alfred Jamaux). Y figurent les moulins suivants :

                        - la Mettrie,
                        - la Petite Masse
                        - la Grande Pâture
                        - les Carrées.

1.2 – Dans les feuilles cadastrales.

L'État des sections du cadastre napoléonien mentionne 7 moulins.

- 4 moulins en section A (cette section comprend La Larronnière)

- 1 moulin en section B (cette section comprend le Bourg et le Marais)

- 2 moulins en section C (cette section comprend le Han, le Lac et Sainte-Anne)

Ces moulins sont situés respectivement en :

A4          Moulin à vent (de la Mettrie)

A35        Moulin à vent    (de La Larronnière)

A271       Le Moulin Neuf

A307       Moulin à vent de la Grande pâture       

B102       Le moulin du Calvaire

C187       Moulin des Carrées

C378       Le moulin des Grandes Grèves

Remarque : Pour le cadastre napoléonien de CHERRUEIX, les mesures sur le terrain ont été effectuées en 1812. L'état des sections et la matrice cadastrale n'ont été achevés qu'en 1824.

            1.3 – Dans l'état des sections.

Les renseignements complets, fournis par l'état des sections, sont résumés dans le tableau suivant :

 Situation

 Propriétaire lors de l'établissement du premier cadastre.

Surface de la parcelle

Classe de la terre

Revenu du moulin

Revenu du sol

A4

Maillard Jean de CHERRUEIX

3p 10m

3

150

2,29

A35

Maillard Jean de CHERRUEIX

3p 3m

3

160

2,44

A271

Filleul Gilles de CHERRUEIX

5p 40m

1

220

4,00

A307

Trescan F. de CHERRUEIX

4p 50m

1

220

3,33

B102

Auvray Jean-Baptiste de la Boussac

4p 10m

1

150

3,03

C187

Chauchard J. de Evran

3p 60m

1

200

2,66

C378

Lebourgeois Vve de CHERRUEIX

5p 60m

1

220

4,14

Tableau 1 – Liste des moulins de CHERRUEIX en 1812.

N. B. : Dans le cadastre napoléonien les surfaces sont exprimées en perches et mètres. Comme définie en tête de l'état des sections " La perche métrique en cordes de la commune vaut 4 cordes 2/3" (soit : 280 m2) et le "mètre vaut 1/60ème de la corde" (ce qui entraîne pour la corde locale une valeur de 60 m2). Pour des surfaces plus importantes on rencontre également l'arpent défini comme suit : "L'arpent métrique en journaux de la commune vaut 2 journaux et 5 cordes" (soit : 2 x 4.800 + 300 = 9.900m2).

            1.4 – Dans la matrice cadastrale

Liste, relevée sur la matrice cadastrale "napoléonienne", des constructions et démolitions de moulins de CHERRUEIX.pour la période 1827 – 1886.

1827     - en A309. (La Saline). Construction d'un moulin par Francis Boulanger. Revenu
imposable: 150 F.

1827     - en A35 (La Petite Masse en La Larronnière) Construction d'un moulin par Pierre PINçON,
                d'un revenu imposable : de 150F.

1827     - en B102, (Moulin du Calvaire au Rageul) démolition d'un moulin appartenant à Gilles FILLEUL et d'un revenu imposable de 150 F.

1835     - en A35 (La Petite Masse en La Larronnière), "moulin incendié" appartenant à Charles TRÉHEL

1837     - en A35 (La Petite Masse en La Larronnière), nouvelle construction de moulin par Charles
    TRÉHEL; d'un revenu imposable de 200F.

1840     - en C451 (Sainte-Anne), "construction d'un moulin sur terrain non imposé" par Vincent
    GUILLOUX, d'un revenu imposable de 202,69 F; sur un terrain de 4 perches et zéro mètre
    de superficie et classé en catégorie 1.

1849     - en A4 (La Mettrie), démolition d'un moulin appartenant à Jean GASNIER, d'un revenu
             imposable de 150 F.

1856     - en C187 (les Carrées), démolition d'un moulin appartenant à Deméheureuc de
Saint-Pierre et d'un revenu imposable de 200 F.

1860     - en C378 (Les Grandes Grèves), réévaluation, de 200 F. à 140 F, du revenu imposable du
             moulin appartenant à Julien Le Saint.

1864     - en C378 (Les grandes Grèves), réévaluation, de 140F. à 40 F, du revenu imposable du moulin appartenant à Julien Le Saint.

1874     - en C378 (Les Grandes Grèves), démolition d'un moulin appartenant à Julien Le Saint,
d'un revenu imposable de 40 F.

1886     - en A271 (Le Moulin neuf ?), démolition du moulin à vent de Jules et Pierre DESBIOTS;
 d'un revenu de 220 F.

1.5 Sur la carte de Loiseleur.

Cette carte est disponible aux Archives départementales de d'Ille-et-Vilaine sous la référence  G 380 G. Elle date de 1749. Trois moulins existaient alors à Cherrueix : celui de Sainte-Anne, celui des Carrées et le Moulin Neuf.

2 - Liste des moulins recensés sur la commune de CHERRUEIX

Nom

Référence 

cadastrale

Date de construction

Présence sur la

Carte de Cassini

Date de démolition

1

Mettrie

A4

?

oui

1849

2

Petite Masse

A35

1827 et 1837

Oui

?

3

Moulin Neuf

A271

?

 

1886 ; /

4

Mondrins

A297

1839 (7)

 

/

5

Grande Pâture

A307

?

Oui

/

6

Saline / Colimacière

A309

1827

 

/

7

Calvaire (Rageul)

B102

?

 

1827

8

Carrées

C187

?

Oui

1856

9

Grandes Grèves

C378

?

 

1874

10

Sainte-Anne

C451

1840

 

/

Tableau 2 : Liste des 10 moulins recensés sur la commune de CHERRUEIX

3 – Récapitulatif, par moulin, de nos connaissances actuelles

3.1 - Moulin de la Mettrie

"Il était situé sur les rives du Guyoul et appartenait en 1824 à Jean Maillard de CHERRUEIX. Il était construit sur un terrain référencé A4[1], d'une contenance de 3 perches 10 mètres soit 850 m2 de bonne terre (classée 1). Le revenu imposable du moulin était alors de 150 F et celui du terrain de 2,29 F.

Il fut démoli en 1849, son propriétaire d'alors était Jean GASNIER." (1)[2]

Propriétaires au cours du temps relevés sur la matrice cadastrale par Guy Paignon : (9)

- 1822 Maillard Jean de Cherrueix,

- avant 1839 Landier Joseph,

- 1839 – 1851 Veuve de Pierre Sénéchal née Gasnier.

3.2 – Moulin de la Petite Masse ( La Larronnière)

            "Il fut construit en 1827 par Pierre PINçON sur un terrain de 843 m2 (3 perches et 2 mètres). Son revenu imposable était alors de 150 F.

            Il brûla en 1835. son propriétaire était alors Charles TRÉHEL qui le fit reconstruire en 1837 avec un revenu imposable de 200 F."(1)

            "Reconstruit en 1837 il sera alors appelé Moulin Pinçon (du nom de son précédent propriétaire) ou encore Moulin Pavillon en raison semble-t-il du remplacement de son toit par une sorte d'éolienne qui se serait avérée être trop faible pour assurer la mouture du grain." (3)(6)

            Bernard Pointel de Baguer Pican nous a signalé avoir rencontré dans des archives datant des années 1785-1790 et pour ce moulin de La Larronnière la dénomination "fort à faire". Ceci confirme la faible rentabilité de ce moulin dès cette époque.

            La matrice cadastrale mentionne la construction en 1827 de ce moulin sur la parcelle A35. Or la carte de Cassini relevée environ 70 années avant, mentionne déjà un moulin à La Larronnière. S'agit-il du même moulin, (auquel cas il se serait agit alors d'une reconstruction) ou d'un autre moulin ? (Guy Paignon explore actuellement, à partir d'une carte postale ancienne, cette piste de l'existence d'un éventuel second moulin à La Larronnière.)

Propriétaires au cours du temps : (9)

- 1822 Maillard

- 18xx Tréhel Charles

- avant 1878 Tréhel François, meunier.

- avant 1898 Tréhel Charles, retraité au Vivier.

- après 1898 Pinson Pierre de la Laronnière.

3.3 - Moulin Neuf

            "Il était situé près du lieu dit "la corderie". Il fut démoli en 1886." (1).

            Nous ne connaissons pas à ce jour la date de reconstruction de ce moulin qui existe toujours et est habité l'été à titre de location saisonnière.

            N'apparaissant pas sur la carte de Cassini (1756) mais figurant au cadastre napoléonien (1812) il a donc été construit entre ces deux dates.

Propriétaires dans le temps. (9) :

- 1822 Filleul Gilles

- 1828 Filleul Louis

- 1853 – 1864 Montsimet Joseph

- 1864 – 1876 Montsimet Jean

- 1876 – 1878 Montsimet Jeanne de Pontorson.

-           ?         Desbiots Jules et Pierre

- 1898 – 1919 Filleul Louis

3.4 - Moulin des Mondrins.

            Au dessus de la porte côté Est, sur le linteau en pierre est gravée l'inscription "Bâti par Victor Daumer et sa femme Rosalie Amiot 1839". Cette inscription est toujours visible.(9)

            Il fut utilisé jusqu'en 1943, date de la mort de son dernier meunier : Eugène Letannoux. (9)

            Des cartes postales anciennes et autres documents photographiques montrent que ce moulin était équipé de deux ailes Berton à planches et de deux ailes à toiles. (9).

            Les restes du mécanisme de commande de réglage des ailes à planches sont encore visibles sur la partie extérieure de l'arbre moteur.(9).

            Origine des mondrins. L'extraction du sel nécessitait une grande quantité de bois qu'il fallait aller se procurer de plus en plus loin. Pour accroître la quantité de sel produite avec une quantité de bois donnée, nos ancêtres avaient eu l'idée d'augmenter la concentration du sel dissout dans l'eau. Pour ce faire il récoltaient l'été les croûtes de sel et de sable déposés au fond des mares asséchées par le soleil. Ce mélange de sel et de sable était transporté à l'aide de brouettes ou de charrettes et mis en tas près de la saline. On enrichissait ensuite l'eau de mer en sel en lavant ce mélange sable plus sel. On se débarrassait ensuite du sable ainsi lavé en le mettant en tas à proximité de la saline. Ces tas, qui, avec le temps pouvaient prendre des proportions imposantes, s'appelaient des mondrins. Ce moulin a donc été construit sur ou près du mondrin de la saline voisine.

Propriétaires successifs : (9)

- 1840 - 1856 Victor Daumer,
- 1856 - 1860 François Letannoux,

- 1898 - 1905 Madame veuve Letannoux
- 1908 Eugène Letannoux époux Clisson,
-      ?    Eugène Letannoux (dernier meunier).

3.5 - Moulin de la Grande Pâture.

            Au début du siècle il appartenait à la famille Letannoux. Au moment de la première guerre mondiale Jean Letannoux le faisait tourner en même temps que celui des mondrins avec son frère Eugène. Jean Letannoux entra dans le métier de meunier à 14 ans (en 1918) et cessa cette activité en 1929. Son père avait hérité de ce moulin et avait par la suite acheté celui des Mondrins. (7)

            Le maximum de blé moulu en une journée par Monsieur Jean Letannoux fut 32 quintaux. (7) La moyenne habituelle était d'un sac à l'heure (un quintal). Le meunier travaillait couramment jusqu'à une heure du matin.(7)

Ce moulin a cessé de fonctionner en 1930. (6)

            Sa construction demanda 32 toises de pierres. (6)

            "Monsieur Garnier, grand-père de l'actuel adjoint au maire de CHERRUEIX, l'a fait tourner de 1924 à 1929". (3)

            Ce moulin avait la particularité d'avoir deux ailes entoilées et deux ailes avec des planchettes inclinables.(6) (Dispositif dit "BERTON" qui permettait d'adapter, de l'intérieur du moulin, l'inclinaison des planchettes en fonction de la force du vent et donc de régulariser la vitesse de rotation des ailes). Une carte postale écrite en 1907 montre ce moulin avec 4 ailes à toile (9).

            Une enquête sur les moulins datant de 1918 (5) mentionne à propos de ce moulin : "Traite environ 150 quintaux de blé appartenant aux cultivateurs de la région, farine pas assez piquée (fine) mais non mélangée à des succédanés, son bien fait, sacs bien nettoyés mais registre mal tenu. Il est noté aussi qu'en août il est arrêté faute de céréales et en septembre faute de vent"

            Le blé à moudre venait, non seulement de CHERRUEIX mais aussi de Roz-sur-Couesnon, Saint-Broladre, Saint-Marcan, Le Vivier, Hirel et la Fresnais. (7)

            Le terme pâture rappelle qu'au début du XIXème siècle, et comme nous le montre le cadastre de 1812, tous les terrains situés immédiatement "sous la digue" et sur une largeur de quelques dizaines de mètres, n'étaient pas cultivés et portaient le nom de pâture. Il est probable que cette bande de terre était rendue incultivable en raison de franchissements fréquents, de la digue par la mer, à cette époque.

            Propriétaires successifs : (9)

- 1822 Trescan Jean de Cherrueix,

- 1875 – 1893 Delépine Jean

- 1908 Letannoux Eugène époux Clisson. ( père de Jean).

-    ?     Jean Letannoux.

3.6 – Moulin de la Saline ou Colimacière.

            "Il fut construit en 1827 par Francis BOULANGER. Son dernier meunier, Jean FLAUX, le fera tourner avec une machine à vapeur, puis un tracteur après avoir modifié le mécanisme d'entraînement des meules. C'est ce moulin qui a été racheté par la commune de CHERRUEIX. La charpente et les ailes ont été restaurées par l'entreprise CROIX". (3)

Le nom saline, l'une des deux appellations de ce moulin, rappelle que ce lieu fut jadis le siège d'un établissement consacré à la production de sel. La technique utilisée à cet endroit, pour l'extraction du sel, consistait à chauffer dans de grands récipients, de l'eau de mer jusqu'à évaporation complète de celle-ci de façon à récupérer le sel qui à l'époque était une matière rare et chère.

            Origine du nom Colimacière (ou colimassière ?). Ce nom vient de colimaçon, terme encore utilisé de nos jours à CHERRUEIX sous la forme calima pour désigner l'escargot. L'expression "escalier en colimaçon" atteste encore de nos jours, l'existence, en ancien français, de ce terme colimaçon. Ce dernier avait été emprunté au normand caillemasson formé lui-même à partir de la contraction de "écailles" et de "limaçon"; pour ces normands l'escargot n'était qu'une "limace à coquille". Les escargots ont toujours pullulé sur la digue où ils trouvaient d'une part un abri dans les interstices des roches et d'autre part la nourriture sous forme d'herbe qui poussait à profusion sur la digue elle-même. Ceci explique donc le nom de colimacière c'est à dire "endroit ou pullulent les escargots" qui à été donné à ce moulin.

Propriétaires successifs : (9)

                        - 1827              Francis Boulanger

- 1892 - 1895    Camille Boulanger

- 1908 -     ?    Jean-Baptiste Flaux

        ?                Jean Flaux

3.7 – Moulin du Rageul ou moulin du Calvaire.

            Ce moulin fut démoli en 1827. Il était situé au Rageul, face à la Ruelle aux loups sur un terrain occupé actuellement par le pavillon de Monsieur Guy PAIGNON. Signalons que le grand-père de ce dernier était charpentier et travaillait beaucoup à l'entretien des moulins. Après de violentes tempêtes et aux dires de Monsieur Guy Paignon "il mettait ses outils dans sa musette et partait, à pied, pour plusieurs jours réparer les ailes et la toiture des moulins de Cherrueix et du Mont – Dol".

            Il fut construit suivant la technique des moulins à pivots

            Il fut appelé "Moulin du Calvaire" en raison de la présence d'un calvaire sur la parcelle B 102 sur laquelle il fut construit.

            Propriétaires successifs. (9)

-         1822 Auvray Jean de la Boussac,

-         1827 Gilles Filleul de Cherrueix,

3.8 – Moulin des Carrées.

            "Situé près d'un hangar appartenant actuellement à Jean BOURGAIN, il fut démoli en 1856. Il fut appelé aussi "moulin de CROISSY".(3)

            Propriétaires successifs : (9)

-         1822 Chauchard Joseph d' Évran,

-         1857 Deméheureuc de Saint Pierre.

3.9 – Moulin des Grandes Grèves.

            Il était situé entre le village du lac et Sainte-Anne près de maisons appartenant actuellement à la famille LAMBERT. "Il fut démoli en 1874." (1) Son propriétaire était alors le "père Gendrot". (3)

            Propriétaires successifs : (9)

-         1822 Lebourgeois,

-         1851 Lebourgeois Pierre,

-         1859 Le Saint Julien meunier à  Cherrueix ,

-         1871 Le Saint Julien de Vieux Viel.

3.10 – Moulin de Sainte-Anne.

            Il fut construit en 1840 par Vincent GUILLOUX. Son dernier meunier fut Lucien MÉNARD et la fille de ce dernier en est toujours propriétaire.

            Il cessa de fonctionner vers 1920. (9)

            Une carte postale ancienne nous montre que ce moulin était doté du dispositif BERTON sur ses 4 ailes.

            Une enquête de 1918 (5) mentionne à propos de ce moulin : "moulin es désordre : farine, son, registre, tout à l'avenant et en octobre : moulin arrêté faute de vent mais registre à jour."

            Ce moulin fut construit sur une parcelle appelée dans l'état des sections "champ du moulin" en 1824; ce qui montre qu'un moulin avait jadis existé à cet emplacement. Cet ancien moulin devait être le moulin banal dépendant du manoir de la Pichardière. De plus ce moulin fut construit sur un vaste champ mentionné en 1824 comme "champ non imposé" ? Sur la matrice cadastrale on trouve aussi, pour cette même parcelle, le nom de "clos du moulin Tardiveau".

            Propriétaires successifs : (9)

                        - 1840 Vincent Guilloux

- 1898 Vincent Guilloux de Saint-Broladre.

-     ?    Lucien Ménard (dernier meunier).

4 – Articles du père Joseph LEMARIÉ

Ces articles, concernant les moulins de CHERRUEIX, ont paru dans le bulletin paroissial de CHERRUEIX sous le titre "glanes d'histoire locale".

"Notes sur les vieux moulins.

            Aujourd'hui, je voudrais vous entretenir de nos vieux moulins. Ne sont-ils pas des reliques du passé ? Le nombre de ceux d'entre nous qui les ont connus en pleine activité, les voiles de leurs ailes gonflées par le vent, diminue chaque année.

            Le plus ancien document dont nous disposions est la carte de Cassini dressée peu avant la Révolution.  Si son témoignage est exact, il y avait alors à CHERRUEIX 4 moulins. Ils étaient situés, en allant d'ouest en est : à la hauteur de la Mettrie non loin de l'embouchure du Guioult, à l'entrée de la Laronnière, avant le Rageul, le dernier vers l'Académie. A cette même époque, il y en avait 2 au Vivier : au Pont aux ânes et au Placître.

            Une quarantaine d'années plus tard, d'après un document de 1833, il y avait toujours 6 moulins à CHERRUEIX – Le Vivier (3 à Hirel, 4 à Vildé, 3 à Saint-Benoît). Ce devaient être les mêmes qu'à la fin du 18ème siècle.

Avec le supplément du dictionnaire d'Ogée que j'ai déjà signalé à plusieurs reprises, supplément qui date du milieu du 19ème siècle, nous sommes renseignés, non seulement sur le nombre , mais encore sur le nom de nos moulins. Il y en avait alors 7 à CHERRUEIX. Voici l'ordre dans lequel ils sont cités : Moulin de la Mettrie, à la Petit-Masse, Moulin-Neuf, de la Grande Pâture, du calvaire, des carrées, des Grandes Grèves

  • 1 – Le moulin de la Mettrie nous est déjà connu.

  • 2 – Le moulin dit "à Petit-Masse" n'était-il pas le moulin situé à l'ouest de La Laronnière sur la carte de Cassini ?

  • 3 – Nous connaissons tous le Moulin-Neuf.

  • 4 – Le moulin de la Grande Pâture est celui qui fait suite à celui des Mondrins en allant d'ouest en est.

  • 5 – Le moulin du Calvaire était-il celui qui était situé au Rageul ou celui de l'Académie ? Je ne puis être plus affirmatif pour le moment.

  • 6 – Le moulin des Carrées était certainement ancien, bien qu'il ne figure pas sur la carte de Cassini. Il a porté un autre nom d'après le souvenir de quelques anciens de CHERRUEIX qui le connaissaient sous le nom de moulin de Croissy. Il y a une cinquantaine d'années on en voyait encore les ruines dans un terrain vague appelé "les communs".

  • 7 – Du moulin des Grandes Grèves rien ne semble subsister.

            Avec ses 7 moulins, vers 1850, CHERRUEIX battait tous les records. A cette époque il y en avait 2 à Saint-Marcan, 2 à Saint-Broladre, 2 au Vivier, 9 pour les trois agglomérations de Hirel, Vildé et Saint-Benoît, 5 à Cancale, 2 à Saint Coulomb ; et sur les rives de la Rance : 2 à Saint-Jouan, 3 à Saint-Suliac, 3 à Pleurtuit, 2 au Minihic. Tous ces moulins fournissaient la farine nécessaire à la population locale, bien sûr, mais surtout à celle de Saint-Malo Saint-Servan.

            Entre 1830 et 1850, la meunerie connut donc un regain d'activité à CHERRUEIX ; 3 nouveaux moulins sont construits : le Moulin Neuf, celui de la Grande Pâture et celui des Grandes grèves.

            Entre 1850 et la guerre de 1914, cette activité se maintient. Si quelques moulins sont abandonnés et tombent en ruine (Mettrie, à Petit-Masse, du Calvaire, des Carrées et des Grandes-Grèves), d'autres surgissent. Ce sont, à l'ouest du bourg, les deux moulins des Mondrins et de la Colimassière et, à l'extrémité Est du pays, le "Moulin à Ménard", du nom de Monsieur Ménard qui en était propriétaire dans ma jeunesse.

            Dans les années qui suivirent la guerre de 1914, il y avait encore 4 moulins en activité : Mondrins, Grande-Pâture, Colimassière et Moulin à Ménard. Rapidement, toutefois, la décadence se produisit. Dans les années 1925, le Moulin-Neuf est transformé en villa. Vers les années 30-35, les trois moulins des Mondrins, de la Colimassière et de la Grande Pâture cessèrent toute activité. A la veille de 1939, c'en était fait : les moulins n'avaient plus d'autre fonctions que d'agrémenter le paysage de notre baie. On ne reverrait plus leurs ailes blanches tourner allègrement au vent du large ; on n'entendrait plus le sympathique bruit des meules et le joyeux tic-tac, on ne reverrait plus le meunier affairé entre les sacs de blé, de farine et de son… Une page pittoresque de notre histoire était tournée…

Note sur les noms des moulins.

            Les moulins portent habituellement le nom du lieu où ils s'élèvent ou du village auquel ils appartiennent (de la Mettrie, des Mondrins, de la Grande Pâture, des Carrées, des Grandes-Grèves). Le moulin du Calvaire devait donc être situé près d'un calvaire. L'étrange est qu'à CHERRUEIX, le calvaire semble toujours désigner le grand calvaire de la place du bourg ? Or il est difficile d'imaginer un moulin en plein bourg. N'y aurait-il pas eu antérieurement à notre calvaire actuel qui n'est pas très ancien, un autre calvaire situé à proximité de la digue, soit au Rageul soit vers l'Académie ?

            Le nom de moulin "à Petit-Masse" demeure surprenant. Faudrait-il y voir le nom du premier propriétaire, un certain Masse qui aurait été de petite taille ? Étant donné son site sur la carte de Cassini, antérieure à la Révolution, et à l'existence jusqu'aux environs de 1920, d'un moulin situé lui aussi à l'extrémité ouest de La Laronnière et dont le dernier propriétaire était un Monsieur Pinson, je suppose qu'il s'agit d'un seul et même moulin. Plusieurs de mes compatriotes se souviennent encore de son aspect fort différent des autres. On l'appelait le "moulin Papillon". 'était un moulin à toit plat, surmonté d'un mât ou étaient fixées les ailes, de moindre envergures que celles des autres moulins. Ces détails confirment l'ancienneté de la construction.

           Le "moulin de la Colimassière" Colimassière (Colimacière ?) viendrait-il de colimaçon ? On sait que notre vieille digue, avec ses infractuosités, est un domaine de prédilection pour les petits-gris. Il se peut qu'à l'extrémité ouest de la Saline, il y ait eu un endroit particulièrement bien fourni en escargots.

Du nouveau sur nos vieux moulins.

            Vous allez vous dire, chers compatriotes : "Mais il s'agit d'un vrai roman-feuilleton !" Eh bien oui ! j'en conviens : Voici en effet la troisième note sur le sujet. S'il me fallait une excuse, ne pourrais-je alléguer votre attachement à ces témoins d'un âge révolu, parfois transformés en résidences secondaires (ou maisons de vacances), nouvelle affectation qui assurera leur sauvegarde. Ne suffit-il pas de faire la route de CHERRUEIX à Saint-Malo pour constater qu'à moins de trouver une nouvelle affectation, nos vieux moulins sont menacés d'une complète disparition.

           Il y a donc du nouveau ! J'ignorais en effet qu'il y avait en région parisienne des documents de première importance sur le passé (encore assez récent) de notre commune. Il s'agit du cadastre de 1812, le premier qui fut dressé par ordre de Napoléon. L'original se trouve à Rennes, mais une copie existe au Centre national du Cadastre à Saint-Germain-en-Laye. Je m'y suis donc rendu en compagnie d'un compatriote auquel j'ai déjà eu l'occasion de faire allusion et qui s'intéresse autant que moi, sinon plus, à notre histoire locale et à nos vieilles coutumes ? Voici ce que nous avons pu constater concernant nos vieux moulins au début du 19ème siècle.

            Il existait exactement 7 moulins à CHERRUEIX en 1812. Ils étaient tous situés, à l'exception de la Mettrie, sur la digue.

  • 1 – Le moulin de la Mettrie était situé sur la droite de la grande route de Saint-Malo, route qui obliquait alors à gauche peu après la Grosse-Roche (chemin actuel de la Mettrie), et, franchissait le Guioult au Pont du Bec à l'Âne, entrait dans le Vivier par le sud (la route rectiligne actuelle date de la Restauration, de même que le pont d'Angoulême).

  •  2 – En poursuivant vers l'Est, on trouvait après le Bec à l'Âne, premier groupe de maisons avant La Laronnière, le moulin à Petite Masse, confondu dans les documents dont je m'étais servi précédemment avec un moulin du Bec à l'Âne situé par erreur sur le territoire de Le Vivier qui, en 1812, ne possédait en fait aucun moulin. De ce moulin de construction particulière (cf. Au pays de Dol, mai 1969), nombre de mes compatriotes gardent encore le souvenir. J'avoue ne pas savoir actuellement l'origine de l'appellation 'à Petite Masse" (et non "à Petit-Masse" comme je l'écrivais en avril-mai).

  • 3 et 4 Rien à signaler de nouveau sur les deux moulins : moulin Neuf et moulin de la Grande Pâture.

  •  5 – Le moulin du Calvaire sur lequel je m'interrogeais (Au pays de Dol, avril 1969), était situé sur la digue, exactement dans l'axe de la Ruette au Loup. Aucun calvaire n'est indiqué sur le cadastre de 1812 à cet endroit. Il a cependant certainement existé avant la Révolution.

  • 6 – Le moulin des Carrées était situé en face de la maison de Monsieur Bourgain, au Han. Il y avait d'ailleurs sur la droite de la route du Han, un peu en contrebas, une maison désignée sur le cadastre sous le nom des Carrées. Était-ce primitivement une dépendance de la "maison noble" des Carrées ? Toujours est-il que ce moulin des Carrées semble bien devoir être distingué du moulin de (à ?) Croissy dont on se souvient encore, moulin sur lequel j'aimerais avoir des précisions.

  • 7 – Le moulin des Grandes Grèves. Sur ce moulin j'ai obtenu des indications précises. Son dernier propriétaire fut "le père Gendron, un bon vieux". Les pierres de ce moulin servirent à bâtir, au début du siècle, une maison des Cours du Han.

            Le moulin des grandes Grèves comme le Moulin Neuf et le moulin de la Grande Pâture, était sans doute plus récent que les quatre autres qui figurent déjà sur la carte de Cassini de 1780.

            Nous voici donc assez bien documentés et sur le nombre et sur le nom de nos plus vieux moulins. Merci à tous ceux qui m'ont fourni quelques détails à leur sujet. Merci aussi à ceux qui, à l'avenir, pourraient encore m'en transmettre."

5 – Interview de Monsieur Jean Letannoux.

Interview de Monsieur, Jean Letannoux réalisé par les enfants de l'école privée de CHERRUEIX.

"La force motrice. C'était le vent qui faisait tourner les ailes. C'était gratuit. Il n'y a pas besoin d'essence.

Les quatre ailes étaient fixées dans le bois que vous voyez là : le marbre. Les ailes: c'était comme des échelles, deux avec des voiles dessus et deux qui fermaient comme des volets avec des planchettes de 6 mètres de long. Le vent n'étant pas toujours régulier, avec des ficelles à l'intérieur du moulin, on pouvait "ouvrir ou fermer les ailes" suivant que le vent augmentait ou diminuait de puissance. La voilure : on la fermait à la main comme on voulait. C'était plus régulier.

Les ailes; il faut qu'elles soient dans la direction du vent évidemment. Pour cela le toit doit tourner. En haut du mur il y a 18 sabots en bois. On tournait le toit avec la queue. Pour que cela se passe bien on graissait les sabots avec du saindoux.

Le frein. Quand le moulin allait trop vite, il fallait absolument l'arrêter. Il y avait un frein sur la grande roue : "le rouet", qui est en haut du moulin, fixé sur le marbre. On arrêtait le rouet avec une chaîne qui serrait la grande roue.

Le rouet est une grande roue fixée au milieu du marbre avec des dents transversales en bois qui faisaient tourner la lanterne en fer. C'était un mécanisme simple mais efficace. Les ailes entraînaient le marbre qui traverse le moulin, le marbre faisait tourner le rouet qui entraînait le lanterne et la meule tournante

Pour moudre le blé on le mettait dans des caisses qu'on appelait des trémies. De la trémie, avec l'aide d'un "auget" qui battait horizontalement, la blé allait dans la meule : une paire de meules (la meule fixe ou dormante et celle qui tournait : la "meule tournante"). Le blé s'écrasait entre les deux. Ensuite il tombait sur le blutoir. C'était une carcasse de quatre ou cinq mètres de long qui tournait, tendue de soies de différents finesse. Le blutoir était légèrement en pente. La farine la plus fine tombait la première sur la soie la plus fine puis venait le gruau puis au bout du blutoir : le son. Le son servait pour les animaux. Le numéro de la soie tendue changeait suivant la farine.

On allait chercher le blé chez les cultivateurs, sauf pendant la guerre de 1914-1918. Le cultivateur donnait des sacs de 112 Kg de blé, on lui redonnait 75 Kg de farine et 25 Kg de son. On gardait les 12 Kg de différence en paiement pour nous, mais cela ne faisait plus que 10 Kg environ. Quand le vent était bon, on tournait jour et nuit; autrement on arrêtait vers une heure du matin.

J'ai quitté le collège à 14 ans pour venir remplacer mon frère qui était mobilisé en 1918. Je travaillais avec mon père puis avec mon frère. Nous faisions tourner les 2 moulins : le moulin de la Pâture et celui à droite : le moulin des Mondrins à deux personnes Ils ont arrêté de tourner  vers 1929 et celui-ci (La Pâture) en 1930.

Il a fallu 32 toises de pierre pour bâtir ce moulin. Le toit est en châtaignier : des essentes solides et légères.

Par ordre il y a le moulin de la Colimacière à Jean Baptiste Flaux, puis le moulin de la Pâture, ensuite le moulin des Mondrins et le Moulin Neuf. À La Laronnière le moulin du Pavillon avait un toit plat et des ailes en dessus. Il y avait 32 moulins entre le Mont-Saint-Michel et Cancale."

6 – Divers.

            - 6.1 Pourquoi tant de moulins construits au XIXème siècle ?
Sous l'Ancien Régime, seuls les seigneurs avaient le droit de posséder un moulin. La Révolution françaises en supprimant ce privilège permit à quiconque d'en construire et de les exploiter. A Cherrueix, les vents dominants étant de nord-ouest la digue dite de la Duchesse Anne était particulièrement bien placée pour en accueillir. C'est pour cette raison qu'après la révolution le nombre de moulins fit plus que de doubler et tous furent construits près de la digue.

            - 6.2 Terminologie
Essentes. Planchettes de bois de châtaignier qui servent à recouvrir le toit des moulins. Elles sont taillées par le couvreur, l'hiver, à l'abri des intempéries et mises en place à la belle saison.
Amoulangeur. Personne qui jadis réparait les ailes et le mécanisme des moulins.
Dispositif Berton. C'est un système ingénieux, breveté vers 1860, qui permet, de l'intérieur du moulin, de modifier la vitesse de rotation des ailes en jouant sur l'inclinaison des planches par rapport au vent. Ce fut un progrès considérable car auparavant il fallait monter dans les ailes pour réduire la voilure.
Queue du moulin. C'est un tronc d'arbre, solidaire de la toiture et qui permet, du sol, de faire pivoter celle-ci de façon à orienter les ailes du moulin, qui tournent elles aussi en même temps que le toit, dans la direction du vent.

            - 6.3 Histoires de moulins. (par P. Jouquan de Hirel)

    Les premiers moulins à vent du littoral de la baie de Cancale prenaient d'étranges droits de propriété.
Les personnes qui désiraient exploiter un moulin à vent et avoir une chaumière à proximité opéraient de la manière suivante :

    Elles tenaient en secret leur projet et construisaient ou faisaient construire la structure du moulin ou de la maison dans un chantier isolé.

    Quand le tout était préparé, avec force de bras professionnels, l'ajustage s'opérait sur le lieu choisi, et, avant même que la construction ne fut terminée, on établissait les ailes du moulin avec des toiles tendues et on avertissait les autorités civiles.

    En leur présence on faisait tourner les ailes au vent.

    Dès cet instant, le droit de propriété était acquis. Il en était de même pour la maison, la construction se préparait sur un chantier isolé, et aussitôt que la partie où était adjointe la cheminée était prête, on avertissait les autorités et, devant elles, on allumait le feu de la cheminée : la première fumée sortie, le droit de propriété était acquis.

7 - Bibliographie :

  •  1- Cadastre napoléonien (Cadastre, état des sections et matrice cadastrale). Documents disponibles aux archives de la commune de CHERRUEIX et aux archives départementales d'Ille-et-Vilaine.

  •  2- Père Joseph Lemarié. Bulletin paroissial de CHERRUEIX. (Voir pages précédentes)..

  •  3- Association des Amis des Moulins de la Mayenne. Bulletin de liaison N° 34 de janvier 1999. Interview de Francis Garnier, Maire Adjoint de CHERRUEIX, responsable de la culture 

  •  4- Francis GARNIER. Notes manuscrites sur "le recensement des moulins en 1812. Cadastre napoléonien". Avril 1998.

  •  5- Madame Bruneau-chotard; "Les moulins à vent de la côte d'Émeraude", Le pays Malouin, 17-05-1995, 1 page.

  •  6- Interview de Monsieur Jean LETANNOUX, ancien meunier, par les enfants de l'école privée de CHERRUEIX. (Voir pages précédentes)

  •  7- J. J. CHARTIER.(Instituteur) Le moulin du tertre (de Mont-Dol). Monographie complète et très bien documentée sur les moulins et notamment celui du Mont-Dol.

  • Pages 37 à 43 : interview de Jean Letannoux, ancien meunier à CHERRUEIX, par les enfants de la classe de CM de Mont-Dol en 1980.

  •  8- Charles Homualk de Lille. Les Moulins de l'ouest. Éditions du Vieux Chouan, 1987, 58p. Étude complète et bien illustrée sur les moulins.

  •  9- Guy PAIGNON du Rageul en Cherrueix dont le grand père était charpentier. Notes manuscrites.

8 - CARTE des MOULINS :


Emplacements des 10 moulins recensés sur la commune de Cherrueix


[1] Les références cadastrales qui suivent sont celles du cadastre napoléonien, levé, pour CHERRUEIX, en 1812.

[2] Les numéros entre parenthèses correspondent aux références des documents cités dans la bibliographie

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