Pierre JOUQUAN
Auteur d’études sur Hirel et le Marais, né à Hirel le 2 mars 1878, à
Mirlange.
Membre de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Saint-Malo.
Ancien combattant de 1914, décoré de la Médaille Militaire et de la Croix de
Guerre.
Décoré des Palmes académiques.
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A l'Ombre de notre Clocher, 1951.
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Année Mariale, A Travers
la Vérité, Une Grande Offensive de PAIX, 1954.
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Du berceau à la Tombe,
1953.
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Hirel à l'Honneur, 1949.
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Hirel à ses glorieux
morts des deux guerres 1914-1918 et 1940-1945.
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Hirel de nouveau à
l'honneur, 1958.
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Hirel, un peu
d'histoire, 1945-1955.
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Les "Surhommes" de notre
Epoque, 1954.
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Les hommes seront-ils
éternellement fous ? 1957.
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Les Origines du Marais
de Dol, de la baie du Mont-Saint-Michel, du Golfe
de Saint-Malo, 1950, Texte intégral de douze
causeries faites en 1947-1948 à la
Société Historique et Archéologique de
Saint-Malo.
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Les Précurseurs de la
Paix, 2 mars 1878 - 2 mars 1960.
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Lettre ouverte à
Messieurs les chefs de Gouvernements de tous les pays du monde, par un
ancien Combattant de la guerre 1914-1918, 1958.
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Recueil de pensées,
1955.
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Testament d'un
Combattant, 1952.
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Un autodidacte réaliste.
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Une grande offensive de
Paix, 1954.
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Vingt-quatre conférences
à la Société d'Histoire et Archéologie de Saint-Malo (de 1947 à 1952).
le Sage de Hirel,
Rennes, 1957.
Par A. Dumitan :
Un Soldat de la Paix :
Pierre JOUQUAN,
Notice Biographique :
Pierre Jouquan est né le 2 mars 1878 à Mirlange, village
de la commune de Hirel.
Joucquan s'écrivait parfois Jouquan, nom celtique et que
Taldir explique par "iut cant, combat pur". On trouve des Jouquan recteurs
ou chapelain au pays de Dol. En Combournais, des Jouquand et Joucan. Les
Jugan, de Cancale, dont la célèbre fondatrice des petites Sœurs des Pauvres,
portent un nom analogue et de même origine.
Enfant de santé délicate, il entra tardivement à l'école;
Dès sa onzième année, il est "petit pâtre" dans une ferme voisine : "je
devais gagner mon pain … un souvenir me revient vivace … ma pauvreté …".
Les parents infortunés souffraient d'envoyer leurs enfants à gagner leur vie
à "25 francs par an et deux paires de sabots de 12 sous".
En 1903, il devient marin à la grande pêche, comme
beaucoup de ses compatriotes.
En 1908 il se retrouve à Paris.
Dès le 4 août 1914 il est mobilisé à Saint-Malo, puis
part au front où il devient sous-officier et spécialiste des mortiers.
Ses citations lui valurent la Croix de Guerre et la
Médaille Militaire.
Démobilisé, il devient gardien de nuit, puis, en 1921,
l'ancien marin d'eau salée devient marin d'eau douce, pilote aux bateaux de
Paris de la S.T.C.R.P.
Après une quarantaine d'années de travail, en 1933, il se
retire à Hirel en sa maison du Châtelier et devient conseiller municipal.
Durant la seconde guerre mondiale, il accueille les
réfugiés, devient délégué de la Croix Rouge, Président du Comité de
répartition d'objets de nécessité, ordonnateur du Bureau de Bienfaisance,
correspondant de l'Entraide Française….
En 1946, il lègue 15 000 francs pour fonder des prix
destinés aux meilleur écoliers.
Il n'a commencé à écrire qu'à 58 ans et à publier à 67
ans… Entre 70 et 80 ans, il aura fait paraître une dizaine de livres.
En 1957, âgé de 79 ans, il est décoré des Palmes
académiques, le journal Ouest France dans son édition du 7 février publie un
article élogieux. Ces palmes lui sont remises par Yves Estève, Sénateur
Maire de Dol.
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