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Généalogie et Histoire en Pays Dolois
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| Saint-Benoît, la grève et les moulins
La Foire La foire dite de « la Saint-Benoît » avait lieu le 11 juillet. En 1825, le Conseil municipal la fit déclarer foire chevaline « pour permettre de se procurer les chevaux nécessaires pour les travaux de récolte de tout l'arrondissement ». En 1831, le maire Jean Guillory fait voter à son Conseil la création de droits pour le terrain occupé et les marchandises lors de la foire : 10 centimes par mètre carré pour les boutiques, 10 centimes pour un cheval, 20 pour une voiture, 5 pour une génisse ou un mouton. En 1864, la foire fut reportée au premier lundi de juillet, le dimanche précédent étant réservé aux attractions foraines. La tradition s'en est fidèlement maintenue et l'on y apprécie toujours le porchet et la saucisse avec les galettes de sarrasin. Les ponts de Vildé et Saint-Benoît L'écoulement des eaux douces du marais s'effectue à travers la digue par trois ponts à clapets. Le premier au Vivier-sur-Mer pour la partie est et centrale, est appelé Pont d'Angoulême ; inauguré en 181 7 par le duc d'Angoulême qui lui donne son nom, reçoit quatre biez ou rivières : le canal des Planches, le Guioul, la Banche et le biez des Bassinières se réunissant en un chenal unique allant aux pêcheries situées à plus de 3 kilomètres au nord dans la baie. Le second, le Pont de Blanc-Essai, entre Saint-Benoît-des-Ondes et Vildé-la-Marine, permet l'écoulement des eaux des biez Jean et Brillant. Le recteur de Bonaban note sur son registre paroissial « La première pierre du nouveau pont de Blanquessec fut mise le 14 juillet 1777. » Le troisième, à Saint-Benoît-des-Ondes sur le canal des Allemands, laisse passer les eaux de la région ouest depuis 1947.
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