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Histoire
Saint-Benoît des Ondes, Hirel et Vildé la
Marine
Ces trois village sont construits sur un banc de sable coquillier situé
entre terre et mer.
La digue de la Duchesse Anne fut créée pour se protéger
des assauts de la mer lors des grandes marées.
Un canal, des biefs et des fossés furent creusés pour
drainer les terres du marais, des écluses furent installées à Saint-Benoît des
ondes pour gérer l'évacuation des eaux. Les terres du marais sont alors devenues
habitables et exploitables.
Dès l'époque romaine,l'usage permettait aux
propriétaires de terres contiguës au rivage d'établir des parcs sur l'estran.
En 843, Charles le Chauve reconnaît aux riverains le privilège d'installer des
pêcheries.
Plus tard, sur les 5 Kms de cotes, des moulins à vent
se sont élevés sur le rivage.
Depuis quelques années, les chars à voile, les cerfs volants et les speed-sails
animent et colorent la baie.
Saint-Benoît des Ondes
Qui a fondé Saint-Benoît-des-Ondes?
Il semble que toutes les paroisses situées sur la digue de
Bretagne, voie d'invasion des Anglo-Normands, aient une histoire commune
certaine remontant aux IXe et Xe siècles. Pourtant, la région a connu l'invasion
romaine et l'on a retrouvé des pièces de monnaie de cette époque à Hirel.
Saint-Benoît-de-Blanc-Essew aurait pour fondateur Adam de
Herefort qui construisit la chapelle au XIe siècle et relevait de Saint-Méloir.
Au XIIe, le monastère de Saint-Benoît de Blanc-Essay fut érigé en paroisse dont
l'abbé relevait de celui du Mont Saint-Michel.
Au XVIe, on la retrouve en certains documents sous le
nom de Sanctus Benedictus de Undis. Pendant la Révolution, elle était comprise
dans le canton de Méloir-Richeux.
L'église actuelle date de la fin du XVIIIe siècle. L'ancienne
était « petite, basse, obscure et mal pavée » (« Revue de Bretagne et de Vendée
», 1871, page 398 et suivantes).
La croix en pierre, dans l'ancien cimetière entourant
l'église, date du début du XVIIIe siècle. Ornée de sculptures, elle porte
l'inscription : « Donnée à la paroisse de Saint-Benoît par Bertrand Porier et
Etiennette Hervot, son épouse » (« Les Vieilles Croix du Canton de Cancale »,
Abbé Mathurin, page 25).
La chapelle Sainte-Geneviève, sur le bord de la grève, était
une ancienne chapelle frairienne abandonnée. Elle fut reconstruite en 1574 par
Dom Henri Lerasle (Pouillé, V, page 754).
A lire :
"La côte bretonne de la baie de
Cancale", Etude historique et touristique, Eugène Ruault, 1958.
"A l'ombre de notre clocher", Pierre Jouquan.
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