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Compagnie des Garde-côte de DOL Tous les hommes, de 18 à 60 ans, dont le clocher de la paroisse est à moins de 2 lieues (environ 8 km) du rivage marin sont astreints à participer à une "Milice Garde-côte", ou ils se relaient quotidiennement sur un cycle de 20 jours. Ultérieurement le recrutement sera étendu à des distances plus grandes. En 1666 une organisation est définie à l'initiative de Mazarin : au sein de chaque évêché les paroisses sont regroupées en "Capitaineries". Les Capitaineries sont organisées en Escouades (de fantassins) et Brigades (de cavaliers), plus tard en "Compagnies". L'Ordonnance royale d'août 1681définit très précisément les obligations des capitaines et des miliciens de la garde-côte, en particulier pour les miliciens : "de faire la Garde sur la Coste quand elle sera commandée, à peine de trente sols d'amende contre le défaillant pour la première fois, & d'amende arbitraire pour la seconde". "d'avoir en tout temps dans leurs maisons chacun un Mousquet ou Fusil, une Épée, une demie livre de Poudre, & deux livres de Bales, à peine de cent sols d'amende" et avec une revue annuelle : "Les Capitaines Gardecostes feront la Montre ou Revue des Habitans des Paroisses sujetes au Guet de la Mer, dans l'étendue de leurs Capitaineries le premier jour du mois de May de chacune année, en présence des Officiers de l'Amirauté, qui en garderont le Contrôlle dans leur Greffe". Pour la première fois, on trouve dans un règlement du 12 mai 1696 l'expression de milices appliquée à la garde-côte. Le nom leur resta. Les capitaines gardes-côtes ont le commandement sur les « milices destinées à la garde-côte, » et commandent aux habitants des paroisses sises en deçà de deux lieues du bord de la mer6. Capitaines et lieutenants font faire mensuellement, le dimanche, l'exercice aux paysans; ils visitent leurs paroisses une fois par mois en temps de guerre, et trois fois annuellement durant la paix. Les gardes-côtes ne peuvent s'engager dans les troupes de terre. La compagnie ordinaire comprend 1 capitaine, 1 lieutenant, 2 sergents, 4 caporaux, 4 appointés, 39 canonniers et l tambour. Au lieu des capitaineries et bataillons à formation variée, il n'y a plus que des compagnies exclusivement composées de canonniers. Ces compagnies sont de 50 hommes (Les milices et les troupes provinciales, 1834, Par Léon Clément Hennet.) La milice garde-côte de la Bretagne se divise en vingt neuf capitaineries (règlement du 12 mars 1726) puis vingt (ordonnance du 25 février 1756. Chacune d'elle comprend dix compagnies détachées de cinquante hommes chacune dont vingt cinq canonniers , non compris les officiers. Pour s'engager dans cette unité, il fallait avoir 1,52m minimum. Le service était d'au moins cinq ans. L'uniforme se composait d'un gilet de drap bleu bordé de serge rouge, une chemise de toile, une culotte de gros drap bleu et des guêtres de toile blanche. Chaque capitainerie est aux ordres d'un capitaine, un major et un lieutenant, qui, commissionnés par le roi, prennent l'attache de l'amiral de France. Les capitaines et les majors ont rang de capitaines d'infanterie; les lieutenants, également. Par le règlement du 13 décembre 1778, les miliciens gardes côtes prirent la dénomination de canonniers gardes-côtes.
Voir article du chanoine Descottes : Gardes-Côtes et Batteries de Côte de la région malouine, in Annales de la société d'Histoire et Archéologie de Saint-Malo, 1936, p. 36; 1934, p. 65) Quelques garde-côtes en pays de DOL :
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