Généalogie et Histoire en Pays Dolois  

Dol de Bretagne, histoire et cartes postales

Quelques pages d histoire locale

 

 

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Revue de presse.
Ouest-France, août - septembre 1944

COMBOURG
La libération 
(O.F. 17-08-1944)

Tandis que les Teutons fuyaient en hâte, les troupes américaines faisaient une entrée triomphale dans Combourg en liesse. Aux fleurs offertes par les enfants et les jeunes femmes, les soldats de la Grande Amérique, souriants et bons enfants, répondaient par un geste de la main, salut cordial et inlassable, et par des gâteries.
Le dimanche suivant, le colonel de Chambron venait dire à la Mairie, devant toute la petite ville assemblée, le programme de la France de demain et les applaudissements ne lui furent pas ménagés.
Les jeunes de la Résistance et les gendarmes ont purgé le pays et capturé nombre de Boches qui se terraient aux alentours.

ANTRAIN
La libération à Antrain 
(O.F. 18-08-1944)

Antrain a été la première ville de Bretagne libérée par les Américains.
Le ler août, vers midi, une colonne s'avançait sur la route nationale en direction de Rennes, tandis que les soldats allemands stationnés dans la ville, prenaient la fuite a travers la campagne.
Une population délirante se portait alors au devant des libérateurs avec des paniers de fleurs et de vieilles bouteilles. Pendant ce temps, les membres de la résistance ne perdaient pas une minute et couraient après les fuyards, faisant près de 400 prisonniers allemands.

DOL de BRETAGNE
La libération de Dol  (O.F. 21-08-1944)

Le vendredi 4 août constituera désormais une date inoubliable dans les annales de la vieille cité doloise.
C'est, en effet, ce jour-là qui vit luire le moment si ardemment esperé de notre libération. Depuis deux jours, la ville était pratiquement encerclée mais, pour éviter des destructions inutiles, le haut commandement américain préférait temporiser. Ce fut vers midi, après un court engagement, que les troupes américaines pénétrèrent dans la cité. Un enthousiasme indescriptible se manifesta aussitôt à l'égard de nos héroïques libérateurs. La ville fut aussitôt abondamment pavoisée aux couleurs alliées et les acclamations s'élevaient ininterrompues au passage des troupes qui répondaient chaleureusement aux manifestations de sympathie délirantes dont elles étaient salués unanimement.
De toutes les campagnes environnantes où elle était réfugiée, la population était immédiatement accourue. Beaucoup de nos concitoyens retrouvèrent malheureusement leurs habitations saccagées par les pillards teutons dont la rage destructrice s'était ainsi assouvie.

COMBOURG  (O.F. 21-08-1944)
OBSÈQUES. — Vendredi se sont déroulées devant une nombreuse assistance, les obsèques de l'adjudant de gendarmerie. M. Alain Aigron.
Toute la brigade de Combourg était présente, ainsi que les brigades environnantes, la municipalité, les F. F. I. les sociétés locales et diverses sociétés des environs. Au cimetière, un discours retraça la vie militaire du cher disparu. Rentré dans la brigade en 1930. nommé maréchal des logis en 935. mobilisé a la guerre 39 il fut quelque temps après son retour de captivité, nommé adjudant à la brigade de Combourg où il sut conquérir l'estime et la sympathie de toute la population.
En cette douloureuse circonstance nous prions sa veuve, ses enfants et toute sa famille, d'agréer l'expression de nos sincères condoléances.

COMBOURG
La libération  (O.F. 22-08-1944)

Le 2 août, dans la matinée, les troupes américaines libéraient la ville de Combourg. Pendant que la population acclamait nos vaillantes troupes alliées, la Résistance s'occupait du nettoyage de la région. Le premier groupe, de son côté, partait à la recherche d'un train de prisonniers civils.
Entré dans Rennes avec les premières troupes de libération, ce groupe continuait sa route vers Angers et un accident malheureux les contraignit à faire demi-tour.
La région de Combourg étant complètement libérée, le groupe de la Résistance combourgeoise se dirigea vers la cité malouine et contribua à sa libération.
Au cours des opérations de nettoyage aux environs de La Varde, quatre hommes du groupe se conduisirent magnifiquement. L'un d'eux, au risque de sa vie sortit d'un champ de mines son lieutenant grièvement blessé. Gloire à tous ces héros qui ont bien mérité de la Patrie.

DOL de BRETAGNE
Tué par une grenade  (O.F. 23-08-1944)

Un ouvrier agricole, M. Fernand Guinard, 32 ans, manipulait imprudemment  une grenade de guerre qu'il venait de découvrir près de la ferme de Morlaix, lorsque le dangereux engin explosa brusquement déchiquetant le malheureux ouvrier, dont la mort fut instantanée.

LE TRONCHET
La mort d'un Héros  (O.F. -25-08-1944)

Le 2 août au passage des troupes américaines à la Drolonnerie, en Bonnemain, des patriotes français
signalèrent an commandement américain que dans la forêt voisine il y avait un important, dépôt de munitions, gardé par 50 Allemands, et qu'en plus 30 Nord-Africains prisonniers de guerre; étaient employés par des Allemands a faire des travaux de terrassement.
Le commandement américain détacha de la colonne quelques éléments conduits par un patriote. Les
prisonniers algériens furent libérés, mais malheureusement il y eut à déplorer la. mort du patriote qui conduisit les Américains. Ce héros réfugié de Rennes laisse une veuve et deux orphelins de 10 et
7 ans, devant la douleur desquels nous nous inclinons  bien douloureusement.

TINTENIAC
Notre Libération  (O.F. -28-08-1944)

Voici, brièvement relatés, les épisodes importants de notre libération :

Mardi 1er août : Départ précipité des derniers Boches, affolés par l'avance des troupes américaines sur Rennes. Derniers actes de correction de nos ex-geôliers ; Vols de l'auto-remorque de la moto-pompe et de nombreuses bicyclettes !
Mercredi 2 août, au matin : Arrêt d'un camion Todt avec état-major et personnel dans le haut de la ville. Il nous est alors signalé qu'un jeune Français fait prisonnier par ces brutes est martyrisé. La Résistance locale rassemble les forces voisines pour attaque en règle du convoi en début d'après-midi. 55 personnes faisaient partie de ce groupe
14 heures ; Le premier détachement américain fait son entrée à Tinténiac et s'arrête au Pont-à-1'Abbesse (route de Combourg). En un clin d'œil, le tout Tinténiac est sur la rue, acclamant, fleurissant et manifestant sa joie à nos chers libérateurs. Remarqué sur les lieux des collaborateurs et collaboratrices connus qui applaudissent... avec quelque réticence, faisant contre mauvaise fortune bon cœur.
Nous signalons alors la présence des « Todt » au chef de détachement et c'est l'unique escarmouche où deux Boches sont tués. Le jeune Français blessé est libéré, puis hospitalisé à Combourg où il décédera le lendemain des suites de ses cruelles blessures. Il s'agit d'un jeune patriote de Breteil ; M. Tostivint.
La résistance locale aura, elle aussi, en ce. jour de liesse générale, un mort à déplorer. Ce jeune héros est de Paramé : Il s'agit de Louis Desnos, âgé de 19 ans, un pur de la Résistance à qui souriait le plus brillant avenir.
Jeudi 3, vendredi 4 : Les Groupes de Résistance de Tinténiac procèdent au nettoyage des environs : 150 prisonniers environ au tableau de chasse. Beau travail à l'actif du groupe local qui arrêta en outre plusieurs miliciens et dénonciateurs connus et qui sut se servir des «Minen » en maintes occasions !
Samedi 5 : Obsèques solennelles du jeune Louis Desnos. Levée du corps a la Mairie où était érigée la chapelle ardente. Foule Immense, parmi laquelle nous avons remarqué : le Maire, la Municipalité, le Groupement Municipal Patriotique, les dirigeants et les membres des F. F. I., les anciens combattants, sapeurs-pompiers, etc., etc... Un char de fleurs suivait le corbillard.
Dimanche 6 : Réception des Autorités américaines à la Mairie, où fut servi un vin d'honneur. Des toasts furent portés à cette occasion par le commandant Le Do et par le chef local des F.F.I. lliées Un cortège se forma ensuite derrière les groupes de F.F.I. pour se rendre au Monument aux Morts et y déposer une gerbe de fleurs

PLEINE-FOUGÈRES
La Libération  (01-09-1944)

C'est le 1er août que Pleine-Fougères a eu la joie de recevoir les troupes de la libération. De bonne heure dans la matinée, poursuivant l'ennemi, des tanks américains parurent sur les hauteurs du Caillou, et s'avancèrent jusqu'à Montrouault.
Les Allemands fuyant vers Dol, ces premières troupes américaines se retirèrent de quelques centaines de mètres pour camper autour de la croix du Caillou, où d'autres tanks venaient les rejoindre.
Dans l'après-midi, pendant que les derniers groupes ennemis fuyaient notre sol, plusieurs personnes et avec elles, des enfants allaient offrir fleurs et vins aux libérateurs.
Dans la soirée, un autre groupe américain venait camper auprès de la croix du Grand-Orme. Cette bonne nouvelle se répandit comme une traînée de poudre.
Le 2 août, dès la première heure, les maisons se pavoisèrent, et ce fut le défilé triomphal des chars américains par la ville, en direction de Rennes. La population poussait des vivats, jetait des fleurs et offrait les meilleures bouteilles. Nos cloches aussi prenaient part à la fête et jetaient dans l'air pur du matin leurs notes cristallines d'une joie ineffable. Certes, jamais leur carillon n'avait été aussi triomphal. Tout le jour fut de liesse et, le soir, un feu de bengale aux couleurs nationale illuminait le clocher.
Les F.F.I., aidés des gendarmes, n'ont pas eu de peine, les jours suivants, à purger le pays des traînards qui restaient encore, pendant que la population continuait ses ovations aux libérateurs.
Belles journées de joies nationales et de fêtes familiales, pour lesquelles quelques bonnes bouteilles avaient été réservées. Et maintenant qu'il nous soit permis d'exprimer un désir : que le socle de cette vieille croix du Caillou, autour de laquelle s'est établi sur notre sol breton le premier campement américain, croyons-nous, soit un jour apposée une plaque de marbre pour rappeler cet heureux événement.

ST-BRICE-EN-COGLES
La Libération  (01-09-1944)

Tandis que de petits groupes d'Allemands, en déroute, traversaient piteusement notre cité, avec des moyens de locomotion plus ou moins volés, le 1er août, vers 15 heures, nous apprenions soudain, qu'une colonne américaine filait à toute allure à quelques kilomètres de chez nous. sur la route nationale en direction de Rennes. Cette heureuse nouvelle se répandit comme une traînée de poudre, et après que les cloches de notre vieille église eurent sonné à toute volée, annonçant ainsi notre libération, une petite foule se trouva rassemblée devant le Monument aux Morts de la guerre, où une minute de silence fut observée, et le soir un Salut fut célébré a l'église, en l'honneur de la libération.
Les F.F.I. auxquels s'étaient joints plusieurs partisans improvisés, firent aussitôt la chasse aux Boches qui se camouflaient dans la campagne briçoise, et les environ. Ils en ramassèrent une quinzaine qui furent remis aux autorités américaines.
Le lendemain 3 août, alors que quelques estafettes américaines avaient seulement sillonné notre ville, en recevant des acclamations chaleureuses, les rues et les maisons étaient pavoisées de drapeaux et
guirlandes, aux couleurs françaises et alliées; la population se réunit sur la place de la Mairie pour la
remise du drapeau tricolore. M. Tronchot, maire, prononça une allocution, puis la Marseillaise de la
délivrance fut chantée en chœur par la foule.
Cette cérémonie se termina au Monument aux Morts où un cortège composé des F.F.I. rangés en bon
ordre, du Conseil municipal, des Anciens Combattants, de la section des Pompiers et de toute la foule,
se rendit pour déposer une belle gerbe de fleurs, au nom de la commune.
Dans la soirée, M. le Maire réunit son conseil municipal pour prendre une délibération qui marquera dans les archives de la Mairie, le souvenir de cette mémorable journée.

SAINT-MALO
Avis aux Malouins 
(O-F 05-09-1944)

Les Malouins sont informés qu'un Comité vient d'être constitué afin de poursuivre au grand jour l'oeuvre de la résistance obscure.
LE COMITÉ D'ACTION DE LA RÉSISTANCE DE SAINT MALO veut rassembler tous renseignements et témoignages pouvant apporter les preuves de la culpabilité des agents de
l'ennemi, des affameurs publics et autres mauvais Français afin de les signaler à la force publique pour qu'ils comparaissent devant la Justice légale
LE COMITÉ D'ACTION DE LA RÉSISTANCE BAT LE RAPPEL DE TOUS LES BRAVES GENS qui, pendant quatre ans, ont été soit victimes, soit à la merci de ces traîtres. C'EST DONC UN DEVOIR pour tous ceux qui peuvent faciliter ces enquêtes de lui apporter leurs témoignages pour aider la réalisation de cette œuvre d'épuration.
Après quatre années de misère morale et physique, avec nos morts, nos fusillés, nos prisonniers, nos internés, avec enfin l'effroyable anéantissement de notre glorieuse cité, les Malouins ont payé assez
cher pour avoir le droit d'exiger que les mauvais Français reçoivent le châtiment qu'ils méritent.
LA JUSTICE DOIT ETRE RENDUE DANS L'ORDRE ET LA LÉGALITÉ, MAIS ELLE
DOIT ETRE RENDUE. IL N'Y A PAS DE POLITIQUE AU COMITÉ D'ACTION DE LA
RÉSISTANCE ; TOUS LES BONS FRANÇAIS DOIVENT SE JOINDRE A LUI POUR
CHASSER CES DERNIERS ENNEMIS.

Le Comité d'action de la Résistance de St Malo.
BUREAU PROVISOIRE :
59, aven. du 47e R.I, St MALO

DOL de BRETAGNE
Dans les ruines  (O-F 09-09-1944)

Nous sommes allés visiter ce que fut la coquette bourgade de Carfantin et qui n'est Plus qu'un amas
de ruines. Quelle navrante tristesse se dégage de ce douloureux spectacle ! Pas une seule maison n'est habitable. Ici des toits crevés, là des murs croulants, plus loin des maisons effondrées dont les décombres gisent lamentablement sur un sol défoncé et bouleversé. La si gentille église, orgueil de .la bourgade, a terriblement souffert de la tourmente, Plus de vitraux, la voûte s'est effondrée en plusieurs points; aussi l'eau tombe-t-elle abondamment dans l'édifice sacré, détériorant gravement ce qui avait été épargné par le fer. Néanmoins le culte y est rétabli et dimanche dernier M. l'abbé Poirier, recteur de la bourgade, après de rapides travaux d'aménagement, y a célébré la première messe depuis de longues semaines.
Nous devons reconnaître que l'abandon que nous avons constaté serrait le cœur. Pas un seul ouvrier ne s'affairait dans la bourgade où il y a pourtant tant à faire.

DOL de BRETAGNE
Engins explosifs  (O-F 21-09-1944)

Les habitants qui découvriraient dans leur propriété des engins explosifs (bombes, obus, grenades, torpillettes) sont pries d'en Informer la Mairie dans le plus bref délai.

SAINT-GUINOUX
L'heure de la Libération  (O-F 24-09-1944)

Un certain nombre de Malouins, Paraméens, ayant quitté leurs foyers le vendredi 4 août, avaient trouvé asile dans des fermes de St-Guinoux où, soit dit en passant, on leur fit large et bon accueil.
Le paisible bourg lui-même avait évacué. Ces heures inquiètes, vécues au coude à coude et marquées de petites misères, pendant lesquelles on notait avec émotion le « parquage » des vieilles gens, des infirmes, des futures mamans et des petits dans l'odeur des litières et du cheptel, furent tout de même l'origine de sympathies.
Et une fois passée l'épreuve de l'attaque du canal et des tirs d'artillerie, sous laquelle les hommes surveillaient les mouvements d'approche, renseignaient et ravitaillaient, ce fut une minute bien belle que celle où nos trois couleurs flottèrent sur le clocher et où éclatèrent les carillons des alentours.
Les Américains avaient passé dans un sillage de joie toute neuve et de douceurs oubliées.
On ne pouvait plus douter d'une vie nouvelle lorsqu'on voyait les gars du pays circuler fièrement le fusil à la bretelle, arme, abandonnée par chacun de ceux-là qui attendaient leur destin de captifs sous les pommiers lourds de promesses.

TINTÉNIAC
Deux victimes des Miliciens sont identifiées  O-F 27-09-1944)

Le 24 juillet un cultivateur de Tinténiac trouvait au Bois d'Houssemagne deux cadavres
affreusement défigurés Le maire, accompagné des gendarmes de St-Domineuc. constatait Que les deux jeunes gens avaient été tués avec des mitraillettes. Aucun papier ne permit d'identifier  les victimes.
Ces jours derniers, un gendarme de Hédé, crut reconnaître le signalement de deux compagnons de résistance : Alexis Cadoudal, instituteur né en 1922 à Bulat-Pestivien, domicilie a Dinan, et Charles Hiroux, 21 ans, originaire de Rueil-Malmaison, camouflé aux environs de Dinan.
Les deux Jeunes gens gagnaient Rennes le 24 juillet lorsqu'ils furent rejoints par une auto dont les occupants, des miliciens, leur offrirent une place. Quelques minutes plus tard, ils étaient lâchement assasinés.
Aux parents de ces deux victimes, nous présentons nos bien vives condoléances.

MINIAC-MORVAN
Les obsèques d'un patriote  (O-F 30-09-1994)

 Le 26 septembre, Miniac-Morvan faisait des obsèques solennelles à l'un de ses enfants, mort glorieusement au service de la Patrie, Jean Bienassis II est tombé dans tout l'éclat de s.a jeunesse, au cours d'un engagement près de Saint-Armel, où il fut d'abord inhumé.
Sa famille à fait revenir sa dépouille au milieu des siens.
Une assistance considérable assistait à la cérémonie religieuse, rendant ainsi une dernière marque de sympathie et d'estime à l'un de ses concitoyens, brave entre les braves.
Au cimetière, plusieurs discours furent prononcés, spécialement par M. Arsène Coquelin. chef du groupe de résistance de Plerguer, dans lequel servait Jean Bienassis.
A toute sa famille, nous renouvelons nos bien vives condoléances.

DOL-DE-BRETAGNE
L'épuration  (O-F 13-11-1994)
On nous prie d'Insérer :

Les nouvelles mesures gouvernementales concernant l'instruction judiciaire et la mise en jugement des affaires de collaboration politique et économique exigent; de la manière la plus instante et la plus formelle la production de témoignages précis et signés.
Les habitants de Dol ont, à de multiples reprises, manifesté leur indignation à l'égard des trafiquants, dénonciateurs et collaborateurs de leur cité. Ce n'est pas suffisant ! Il est indispensable et urgent que tous ceux qui ont été- victimes ou témoins de faits répréhensibles fassent connaître la vérité, aussi bien dans les cas où des poursuites sont déjà engagées et des arrestations opérées que pour ceux qui restent à l'étude.
En conséquence, la Comité local de la Libération de Dol adresse un pressant appel aux habitants pour qu'ils fassent leur devoir. Il s'agit pour eux non de faire œuvre de délateurs, mais de témoigner dans
l'intérêt de la justice. C'est une question d'honnêteté. Se taire est se faire complice des malfaiteurs, lesquels risquent d'être relaxés et absous par les tribunaux compétents, faute de preuves légales.
Les personnes qui veulent servir la justice sont priées de se présenter à M. le Président du Comité local de la Libération ou aux membres du Comité.
Le Comité local de la Libération.
 

 
 
communication Michel Pelé

mise à jour : 21/05/2011