Histoire en Pays Dolois  

Quelques pages d histoire locale

Dol, occupation, libération, 1939-1945

 

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Les américains à Dol

 

Les sources indiquant toujours"les américains".

Tous renseignements sont les bienvenus.

 

1944

 

Mardi 1er Août

Avance des troupes US en direction Dol.

Archives allemandes :

Situation des forces terrestres : Avance des troupes US en direction Dol.

Attaque de tanks ennemis sur Dol.

30 tanks US signalés sur la route Pontorson à Dol.

12.00 : toujours pas d’ennemi à Dol. (S.R.)         

A 10h 40, seize blindes Américains (autos mitrailleuses et chars légers) traversent Pontorson faisant feu de toutes les armes et sans s'arrêter continuent leur route vers Dol.

Arrivant de Pontaubault, l’armée Patton se heurte avant Pontorson à une batterie antichar qui lui fait subir des pertes sérieuses, puis déboulant dans la Grande Rue de Pontorson en tirant en éventail, rapidement ils prennent le pont sur le Couesnon, les Allemands surpris n’ayant pas eu le temps de le faire sauter, seul passage pour l’entrée nord de la Bretagne.

11.55: 8 US tanks and 15 reconaissance vehicles at Dol. (S.R.)

Une batterie allemande placée au village de Villartay[i] fit beaucoup de dégâts dans l’armée Patton, une deuxième batterie abat un avion de reconnaissance qui tombe dans les prairies proches Un avion allemand touché par la DCA tomba du côté de l’Angevinière. Plusieurs gros engins Américains sont détruits dans le haut du village, les renforts arrivant, de nombreux prisonniers sont faits, incroyable, aucun américain n’est blessé.

Quelques voitures rapides, les jeeps, s’avancent jusqu’à Baguer-Pican et reçoivent des coups de feu. Le soir, un groupe de chars stationne à la Croix du Gros-Orme en pleine-Fougères.

C'est le 1er août que Pleine-Fougères a eu la joie de recevoir les troupes de la libération. De bonne heure dans la matinée, poursuivant l'ennemi, des tanks Américains parurent sur les hauteurs du Caillou, et s'avancèrent jusqu'à Montrouault.

- Un petit aérodrome s'improvisa sur la route de Pleine-Fougères au Chatel. Il s'agissait d'un groupe de "piper-cubs" pouvant atterrir ou s'envoler dans une prairie. Le P.C. de cette unité était installé dans des camions dispersés sous les arbres des chemins ou des champs, avoisinants. Plusieurs jours cette attraction attira ma curiosité admirative devant l'aisance des départs et des arrivées de ces petits avions d'observation stationnés à terre sous des arbres.

- La présence éphémère près du Château de Landal d'un régiment du Génie avec son gros matériel de réparation et particulièrement un imposant groupe électrogène.

- Un groupe de transmission séjourna également dans un champ sur la route d'Épiniac.

 

Mercredi 2 Août

Une voiture américaine qui s’aventure jusqu’au Vivier est capturée

Des éléments alliés s’infiltrent vers Epiniac par les chemins de traverse.

Un avion américain est abattu aux Rolandières.

US tank approach Dol from Pontorson.

De Pleine-Fougères, la colonne motorisée poursuit sa route, traversant La Boussac, Epiniac, Saint-Léonard, puis parvient au carrefour de la Drolonnerie, à 3 km de Lanhélin à 6 heures 30. De là, cinq chars sont envoyés au Tronchet pour libérer des Africains noirs prisonniers travaillant au transport d'engins explosifs et à l'abattage des arbres dans la forêt du Mesnil.

L’avancée de le CCB de la 6eme D.B. se fait au pas de charge. A 7 heures 30 du matin elle libérait Epiniac, à 8 heures 40 Lanhélin avant de rencontrer l’ennemi à Dinan.

Lanhélin :

« Un scout-car s'est arrêté devant la maison. A son bord, un lieutenant, qui se dit espagnol mais n'en parle pas un seul mot, et un petit chauffeur rouquin typiquement irlandais.

« Hélas ! Quelques heures plus tard le scout-car repassera dans l'autre sens, une marre de sang à la place du lieutenant, et le petit rouquin nous fait signe : il passe sa main sur sa gorge d'un geste significatif... La guerre n'est pas une fête !

Baguer-Pican :

A 8 heures, une jeep américaines gravit le Tertre de la Claie, et rentre dans Baguer-Pican en éclaireurs, on les informes que des Allemands occupent la ferme Trémehin, près de la côte des Bégauds, la voiture fait demi tour et reprend la direction de Pontorson.

Bernard Pointel :

A 8h, une jeep américaines gravit le Tertre de la Claie, point stratégique s’il en est, mais délaissé par l’occupant. A Brebis Rouge, les éclaireurs de la 6eme D.B. s’arrêtent pour saluer une vingtaine de personnes qui les acclament, distribuant bonbons et bricoles. … La jeep ne tarde pas à entrer dans le bourg de Baguer. Un officier demande à un fermier si les Allemands occupent la région.

- Il y en a quelques uns à la ferme de Tremehen, à 500 m.

- Merci, répond l’officier qui fait demi tour.

De bonne heure, des jeep et chenilles américaines apparaissent au bourg de Baguer évacué par l’ennemi ; un officier qui veut monter au clocher est salué par une grêle de balles.[ii]

Trois gros chars Allemands attendent à la Croix de la Feuillade.

Gilles Foucqueron :

Pendant le même temps, 5 camions et une automitrailleuse chargés de soldats U.S. traversent Baguer-Pican, mais peu après, les prenant à revers, les Allemands obligent ces derniers à s'éparpiller à pied dans la campagne.

Cette escarmouche sera responsable de l'arrestation du commandant Levavasseur, le futur sous-préfet de Saint-Malo, avec son ordonnance. Celui-ci voyant les véhicules marqués de l'étoile américaine s'arrêta à leur niveau et fut alors fait prisonnier par les Allemands qui le conduiront à Dol, puis à la ferme de la Houbarderie, entre Saint-Jouan et Saint-Servan, et enfin dans la nuit, à 1 heure du matin, à la Cité où il sera interrogé. On le menacera de le faire fusiller, mais il persistera à ne pas répondre aux questions posées. Entre temps, il aura eu le temps de dissimuler les pièces compromettantes[iii].

Bernard Pointel :

Vers 13 heures, une seconde jeep avec un officier et deux soldats traverse le bourg et s’arrête sur le sommet de la côte des Bégauds. L’officier examine à la lorgnette Dol et sa région qui se déploient devant lui. Aperçu par un Allemand caché derrière le talus d’un champ voisin, celui-ci le tue d’un coup de fusil. Les deux autres occupants n’ont que le temps de charger le corps et faire demi-tour.

Constant Nicolle :

A cinq heures du matin, se dirigeant vers Rennes et ailleurs, les Américains passent sur la route de Pleine-Fougères à La Boussac.

A quinze heures, route Pontorson Dol, passage de trois véhicules Américains : une auto mitrailleuse et une Jeep (celles qui allaient être détruites sur les Rolandières) et la Jeep des officiers (stoppée à la Ville Jean) qu’occupaient un capitaine, deux officiers, tous trois parlant français et à qui ma petite fille offrit des glaïeuls aux couleurs nationales, au moment même où retentissent les coups de feu détruisant les premiers éléments Américains aux Rolandières.

P. Amiot - C. H. Galocher :

Un peu plus tard cinq camions chargés de soldats Américains et une auto mitrailleuse traversent Baguer-Pican en direction de Dol, ils descendent la côte des Bégauds. Les Allemands laissent passer le convoi, puis ouvre le feu par l'arrière. Un américain est tué et sept Allemands, les Américains réussissent à regagner Baguer-Pican.

Bernard Pointel :

L’action s’étoffe. Un peu plus tard, cinq camions chargés de soldats Américains et une auto-mitrailleuse traversent le bourg maintenant libéré. Ils arrivent à leur tour au sommet de la côte des Bégauds qu’ils franchissent sans accrochage. … Les premières lignes allemandes bien masquées laissent passer le convoi … Les véhicules Américains exposant leurs arrières vulnérables, les Allemands ouvrent le feu. Au bruit de la fusillade, les autres véhicules se sont arrêtés. Leurs occupants sautent à terre et commencent à se défendre.

L’auto-mitrailleuse a quitté la route et contournant la ferme par l’arrière remonte le coteau des Begauds. Un officier américain est à même d’être capturé par quatre Allemands. Il pointe son revolver, tire et tue les quatre ennemis tandis que d’autres Allemands, sur la route, s’emparent de plusieurs camions. L’auto-mitrailleuse continue son mouvement de repli protégeant les soldats Américains. … Dans l’embuscade, les Américains ont perdu un homme, ont eu plusieurs blessés qu’un des camions restés au sommet de la côte parvient à ramener à l’arrière. ….

En fin de journée un petit avion américain de surveillance est abattu à la Croix de la feuillade. De Baguer, on l’a vu perdre une aile puis s’écraser.

Francis Pelé :

Venant de la Touche en Epiniac, une jeep prend la direction de Dol avec quelques hommes. Elle essuie des coups de feu venant d’un détachement allemand se trouvant dans les carrières de Pont Limier. Une heure plus tard elle est de retour au cantonnement, un homme est blessé à la tête ; Il est transporté sur un brancard en travers d’une jeep. On le dépose au P.C. de la ferme Pichon en Epiniac. Il était blessé à la tête et portait une étiquette au poignet, serais-ce ce militaire qui fut soigné à l’hôpital de Pontorson ?

Le 2 août, dans la matinée, les troupes américaines libéraient la ville de Combourg.

Jeudi 3 août

Les troupes et le matériel américains aflluent à Baguer-Pican prêts à la bataille.

Un cour combat se déroule à la Croix de la Feuillade où un tank et une Jeep sont détruits par les gros chars Allemands camouflés : plusieurs tués.

Dans l’après midi, on apprend que les américains ont décidé d’attaquer Dol, une colonne serait au « Fresches» sur la route de Combourg, une autre route de Pontorson et encore une autre sur la route d’Epiniac.

Aussitôt déjeuner je décide d’aller voir la colonne qui se trouve route de Combourg.

C’est exact, les américains sont bien la, et ils attendent des renforts pour se diriger vers Dol.

La colonne est composée de trois tanks et cinq automitrailleuses.

A la ferme de Trémehin, près de la côte des Bégauds un combats s'engage, onze Allemands sont tués, les autres s'enfuient, les Américains ont trois blessés.

Bernard Pointel :

A 6 heures du matin, la troisième tentative commence par l'avancée d'une petite formation de 4 chars et de voitures et de jeep. La petite colonne franchit sans peine les Tertres de la Claye, le Loup Pendu, avant de faire halte dans le bourg.

L'officier américain qui la commande pousse la grande porte de l'église, monte au clocher aménagé en poste d'observation par les Allemands. On l'observe autant qu'il est observé. A peine y est-il arrivé qu'une grêle de balles tirées du bois de la Mancelière s'abat autour de lui, un projectile effleurant même son pied. L'officier n'insiste pas et redescend.

Pendant ce temps, la petite troupe a continué vers Tremehen où se trouvaient bien les Allemands. Ils sont toujours là, aux aguets. Le combat s'engage, dure une heure.

Onze Allemands sont tués, les autres s'enfuient. Les Américains ont trois blessés. De petits avant-postes sont laissés sur place ainsi qu'auprès de la côte des Bégauds.

Vers 10 heures, une seconde vague d'assaut monte. Quelques voitures blindées accompagnées de jeep partent en reconnaissance, descendent la côte mais sont immédiatement canonnées par 3 tanks Allemands masqués sous des pommiers : l'un à droite de la route, l'autre à gauche, le troisième en retrait. Un tank et une jeep touchés prennent feu : leurs occupants sont tués. C'est à leur mémoire qu'on érigera un monument de granit bleu près de l'endroit du combat qu'on fleurira pendant quelques années. Un autre char mal manoeuvré a piqué dans un grand creux, près des pompes à essence, dans le bourg. Une chenille écourtée, il sera rapatrié au Loup Pendu, déposé dans un champ à M. LEBRET puis incendié pour faire exploser les munitions.

Les Américains semblent tester l'ennemi. Impossible de passer sans mettre en œuvre des moyens importants.

Tony Le Montréer :

Un court combat se déroule à la Croix de la Feuillade où un tank et une Jeep sont détruits par les gros chars Allemands camouflés : plusieurs tués.

 

Le territoire libéré par les Alliés n'est pas laissé à l'abandon. Des batteries sont toujours positionnées sur les hauteurs de BAGUER car les avions Allemands n'ont pas renoncé au combat. Le 7 août, un groupe de 200 d'entre eux venant de Normandie envahit le ciel picanais. La canonnade disloque l'escadrille et beaucoup d'appareils se délestent de leurs bombes, sans faire de dégâts.

L'un de ces jours un petit appareil américain tourne autour des hauteurs des Villeneuves, à la recherche d'une piste improvisée. L'un des champs du coteau offre cette opportunité. Le coucou se pose sans encombres. Ses occupants descendent vers le bourg à la recherche d'un jerrican d'essence. Ils reviennent bientôt dans une Dodge qui monte à travers champs. Le plein fait, le coucou, cahotant, reprend son élan, puis son envol au-dessus de Tregoyer, tourne vers la Croix de Launay, fait un tour au-dessus de la ferme et s'éloigne.

Deux à trois jours seront nécessaires pour évacuer la masse d'armes, de véhicules, de soldats stationnés dans le pays de DOL. Pris dans la nasse, des Allemands se trouvent encore ici ou là.


[i] En ce qui concerne la Flak dans les environs de Rennes, le briefing du 16/07/44 informe les pilotes des 344, 387, 391 et 394 BG, des points suivants connus pour leur D.C.A. :

- St-Malo, - Hédé, - Aérodrome de Gaël, - Montauban (6 canons), - Vitré, - La Bouxière, - St-Aubin-du-Cormier, - Châteaubourg, - Eviter Rennes (lourdement défendu), Mordelles, Chantepie, Pleine-Fougères, les îles anglo-normandes., - Eviter Châteaubriant.

Ces points de Flak se trouvaient sur l'itinéraire des BG (Bomb run). Pour la mission de La Guerche, les bombardiers sont entrés sur le territoire entre Hirel et Dol de Bretagne, en passant par Monfort, Maure-de-Bretagne, Bain-de-Bretagne (Initial Point) et le retour s'effectuait par La Bouexière et Dol-de-Bretagne.

[ii] Bernard Pointel situe cet épisode le 3. Le 2 ce serait un officier Allemand qui monte au clocher.

[iii] Les Allemands se montrent très durs et même brutaux. Le Commandant réussi de justesse à se sortir d’une situation dangereuse : « Je suis servannais et bien connu dans la région. Mon nom est Levavasseur. Il serait préférable pour vous de faire une enquête. La fortune des armes change … songez aux représailles ». R. Fouque, La Cité, bastion de la forteresse de Saint-Malo, 1945, p. 32.

 

1er août,

Les allemands croient déjà l’ennemi à l’entrée de la ville.

A Saint-Malo, les allemands parlent de Dol, « Grave Percée ! » disent-ils.

A 8 h le poste d'observation allemand du Mont Dol reçois l'ordre de rejoindre Dinan.

A 9 heures Ville Cherel, le premier village de Bretagne est libéré. Les allemands mettent le feu aux maisons avant de se retirer. Plusieurs Allemands se rendre aux Américains. Une batterie allemande placée au village de Villartay fit beaucoup de dégâts dans l’armée Patton, une deuxième batterie abat un avion de reconnaissance qui tombe dans les prairies proches Un avion allemand touché par la DCA tomba du côté de l’Angevinière. Plusieurs gros engins Américains sont détruits dans le haut du village, les renforts arrivant, de nombreux prisonniers sont faits. Sept allemands sont tués.

Pleine-Fougères est libérée, les Allemands fuient vers Dol.

Vers 11h une compagnie de fantassins Allemands remplace les observateurs du Mont Dol et un canon anti-chars est pointé vers la route de Cherrueix

Depuis plusieurs jours un va et vient incessant de troupes allemandes montant en lignes ou en revenant, pour être dirigées vers Dinan.

Vers 12 h Antrain est Libérée, les soldats Allemands stationnés dans la ville, prenaient la fuite à travers la campagne.

L'après midi passent à Dol des ambulances allemandes.

Dans l’après midi, à La Boussac, une voiture et un camion allemand traversèrent plusieurs fois le bourg, récupérant des soldats en perdition dans le secteur. Le soir à la tombée de la nuit deux blindé allemand vinrent patrouiller dans le bourg de La Boussac, s’arrêtant même quelques instants,

A 14 h 30, des Allemands qui fuient en venant de la route de Pontorson, les uns à bicyclette, les autres à pied ou dans des charrettes, c’est une vraie débandade. Tous les magasins sont fermés, les officiers allemands stationnés à Dol qui se trouvaient à l’hôtel du centre sortent sur la rue, le revolver au poing, tout le monde rentre chez soi.

A 15h30 les Allemands mettent le feu aux baraquements construits par eux dans la rue de Paris avant de fuir.

A 16 h 35: Gr. Bacherer and SturmGeschBrig 341 attacking SW from Dol. (S.R.)

Une colonne d'infanterie qui venait de monter la ville de Dol, à 17h les hommes redescendent accompagnés de voitures.

Le soir des troupes fraîches traversent Dol, portant des grenades. Vers 20 h ce sont des allemands qui remontent la rue en file indienne sur chaque coté de la rue, la plupart sont minables et peuvent à peine marcher. Malgré cela, l’inquiétude règne parmi la population car c’est l’indice qu’ils vont faire de la résistance quelques parts.

Ordre est donné d'évacuer Dol avant 2 heures du matin, car on craint des combats de rues.

A Carfantin il y a des allemands tout le long de la ligne de Rennes.

A Sains, le château de l'Angevinière, magasin de vivres et de munitions, flambe dans la nuit.

A La Boussac, dans la soirée, un soldat en uniforme de la Wehrmacht prisonnier des Américains sera abattu, cet "Allemand", était en réalité un polonais, un "malgré nous" sans doute.

2 Août,

A Dol, les Allemands cherchent les résistants et font évacuer la ville.

Trois gros chars allemands attendent à la Croix de la feuillade.

Une voiture américaine qui s'aventure jusqu'au Vivier est capturée

A la côte des Bégauds un engagement avec les américains, des voitures américaines sont capturées, quelques tués.

Vers 10 h 00 à Baguer-Pican des Allemands en fuite, affolés se groupent près de l’église et, armés de simples fusils, se mettent en position de combat. Un officier monté au clocher est salué par une grêle de balles. Les allemands encore présents  fuient dans la direction de La Boussac.

Gr. Bacherer en position a Dol et est engagé, sur la N 76, contre des tanks US venant de Pontorson.

A 11 h 25 le groupe de combat Bacherer a effectué une reconnaissance sur Pontorson. Il a été rapporté qu´il n´y a pas de présence ennemie à Dol.

A Baguer-Pican 5 camions et une auto mitrailleuse US sont pris à revers par les allemands. Le commandant Levavasseur, futur sous préfet de Saint-Malo, est prisonnier. Un américain est tué et sept allemands.

A 13 h une jeep américaine avec 3 hommes est prise sous le feu des allemands à la côte des Bégauds, un officier est tué.

A 14 h 45 le groupe armé de Bacherer (et d´une partie de la 341ème Sturmgesch. Brigade), est en mouvement dans la région de Dol de Bretagne vers le Sud Ouest.

A 16 h 40 contre-attaque en cours, de l´Est (dans la région de Dol-Pontorson) vers l´Ouest.

Les Allemands cherchent les résistants et font évacuer la ville, tirant dans les portes et fenêtres, blessant un boulanger

3 août,

Les Allemands se renforcent à Dol et au Vivier avec de l'infanterie et des chars de Saint-Malo; au pont d'Angoulême, des canons du Mont-Dol guettent la route de la côte.

Le Groupe Bacherer est à Dol et ses abords.

Le matin plusieurs tanks allemands sont vus Place Toullier.

Un court combat se déroule à la croix de la Feuillade où un tank et une jeep U.S. sont détruits par les gros chars allemands camouflés; plusieurs tués.

Des ponts sautent un peu partout.

4 août,

A l'aube, 600 fantassins de la 77 I.D ainsi que deux 75 et un flak vierling sont signalés en renfort a Châteauneuf d'Ille et Vilaine.

Les Allemands fuient Dol en faisant sauter les ponts.

Vers 10 heures il y a encore un petit combat à Dol. Mort d'Oscar Seieth.

Dans les campagnes, les allemands fuient vers Saint-Malo.

Les défenseurs du Mont-Dol brûlent leur poste de radio et d'observation avant de se replier.

A 2 heures, les derniers Allemands quittent le Vivier.

 

Source : Dol indomptable et rebelle, Tony Le Montreer, 1946 et divers.

 

mise à jour : 11/08/2008