L'école de garçons, place de la cathédrale.

Construite en 1883, elle n'avait à l'origine que trois classes. Mais très vite, la population scolaire augmentant, il fallut construire deux nouvelles salles à l'emplacement du préau.

En 1955, le bûcher fut, à son tour, transformé en salle de classe qui devait accueillir les enfants d'un enseignement spécial. Faute de crédits, cette classe ne fut jamais ouverte. En 1966, la transformation du C.E.G. en C.E.S. retira à l'école primaire les élèves qui fréquentaient la classe de fin d'études.

En 1968, par décision administrative, les écoles primaires de filles et de garçons furent remplacées par une école mixte. l'exiguïté des locaux de l'école de garçons ne permettait de recevoir que les plus grands tandis que les petits suivaient leurs cours dans des classes mobiles installées dans la cour du Collège d'Enseignement secondaire.

La construction d'un nouveau C.E.S., à la sortie de Dol, route de Dinan, permit de regrouper tous les enfants des enseignements préscolaire et élémentaire dans le bâtiment utilisé par les élèves du premier cycle.

_HISTORIQUE

1932 - 1982

Il y a un demi siècle, furent jetées à l'ombre de la Cathédrale St Samnson, les premières fondations de ce qui devait devenir avec les années, le Collège St Magloire actuel. C'est à la demande des familles Chrétiennes de Dol et des environs que cet établissement vit le jour, puisque depuis la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat, en 1906, les Frères des Ecoles Chrétiennes avaient été expulsés de l'enseignement. Aussi, en 1932, le curé archiprêtre de Dol, Monsieur l'Abbé Sancé, reçut-il, de l'archevêché de Rennes, l'invitation de bâtir une école où serait dispensée comme du temps des Frères, la doctrine religieuse mais l'abbé Sancé, déjà âgé et  trouvant l'entreprise au-dessus de ses forces, demanda à l'archevêque de Rennes de lui désigner un vicaire instituteur -comme on l'appelait à l'époque- pour se charger du projet et le mener à bien. Et c'est ainsi que l'Abbé Boursier, qui avait déjà fait ses preuves dans l'enseignement, fut pressenti par l'autorité diocésaine pour implanter à Dol une école chrétienne. Avec l'Abbé Rivet, son coadjuteur, l'abbé Boursier résolut donc de se trouver l'emplacement pour la construction du nouvel établissement ; les pourparlers engagés à ce sujet envisageaient deux choix, l'un à proximité du terrain des sports du patronage St Samson, l'autre près de la Cathédrale, sur un domaine appartenant jadis à un horticulteur et prénommé domaine de l'Eperon. C'est ce dernier choix qui rallia tous les suffrages et le projet commença à prendre forme.

Il ne restait de l'ancien établissement des Frères qu'une vieille masure, servant de lieu de réunion pour les membres du patronage et n'offrant guère de confort pour y accueillir des élèves. C'est alors que l'abbé Boursier, tenace et déterminé dans ses idées, entreprit de remuer ciel et terre pour faire aboutir ses desseins. Accompagné de l'abbé Rivet dans ses démarches, il se dépensa sans compter en rendant visite aux familles, leur demandant de leur confier leurs enfants et de l'aider, par leurs prêts et leurs emprunts, à amortir les frais qu'allait occasionner la construction du Collège Saint Magloire. Tels furent les débuts humbles et modestes de la «petite école» qui allait connaître, par la suite, un développement extraordinaire grâce à l'énergie et la persévérance de son fondateur. Les deux «vicaires instituteurs» furent récompensés de leurs efforts, car bientôt St Magloire ouvrait ses portes à de nombreux élèves de la région.

Abbé Pierre ROUX

Situé au chevet de la cathédrale et à l'entrée de la promenade des douves, cette école n'était à ses début  qu'une école primaire à 2 classes ; mais, sous l'impulsion de son Directeur, elle devait rapidement prendre une extension surprenante : elle devint un cours complémentaire, puis se transforma en collège secondaire. Actuellement, Sairrt-Magloire regroupe trois établissements, séparés administrativement :

— une école primaire de garçons, qui fonctionne parallèlement à une école primaire de filles, dans les locaux de l'Institution Notre-Dame, rue Gilles-Tézé.

— un établissement de type C.E.S. qui accueille garçons et filles. Les élèves peuvent y recevoir, suivant leurs capacités, soit l'enseignement long, soit l'enseignement court, soit celui qui est donné  dans les classes de transition et de terminale pratique.

— un établissement de Second cycle, mais qui n'a pas de classes terminales. Ce dernier scolarise les élèves de la région de Dol qui désirent suivre les classes de Seconde et de Première. Les cours fonctionnent dans des salles équipées ; d'autre part, les élèves bénéficient des installations de l'Ecole d'Agriculture des Vergers qui est située à proximité de Saint-Magloire, l'Ecole des Vergers mettant à leur disposition un laboratoire de chimie, un de sciences naturelles et, en outre, un terrain de sport bien aménagé. Enfin, un internat, qui a des services communs aux deux écoles : Saint-Magloire et les Vergers, offre aux familles qui le désirent des locaux , spacieux, où il est agréable de vivre.

L'école Saint-Magloire, établissement scolaire privé, ayant passé un contrat d'Association avec l'Etat, est dirigé par des prêtres du diocèse de Rennes. Quant au corps professoral, il est formé de prêtres, de religieuses et de laïcs, qui mettent leur compétence et leur dévouement au service de la jeunesse du Pays de Dol,

Cartes postales et cartes photos originales, collection privée.

En savoir plus :

• Le Collège de Dol au XVIIIème siècle, Michel Pelé. in Le Rouget de Dol, n° 33, 1er trimestre 1981.

• Le collège de Dol au XVIIIème siècle, (suite), Michel Pelé. in Le Rouget de Dol, n° 36, 4 ^eme trimestre 1981

• Bertrand-Augustin Carouge. (1741-1798). Un «ancien» du collège de Dol, Cl. H. Galocher. in Le Rouget de Dol, n° 48, 2 ^nd semestre 1985.

• Les Professeurs de Chateaubriand au Collège de Dol, (1777-1781), Alfred Jamaux. in Le Rouget de Dol, n° 60, 2 ^nd semestre 1991.

• Le bulletin paroissial de Mont-Dol.  L'enseignement : 1908-1914, J. J. Chartier, in Le Rouget de Dol, n° 64, 2 ^nd trimestre 1993.