Le Rocher Cordier

   A 1 km de Bonnemain, sur la route de Lanhélin. se dressent les vestiges d’un ancien manoir, le "Rocher-Cordier".
   Il était aux Bourbans en 1513.
   Gravée au linteau de la porte d’entrée, une date : 1625. Sur la magnifique cheminée, à l’intérieur, figure également une inscription gravée "M. N. du Rouvray" Cela signifie Maître Noël Durouvray, sieur du Rocher-Corbier. Ce dernier était
l’époux de Julienne Potier.
   Ils eurent un fils, Gilles, né en 1617. Sieur du Portail, il devint avocat au Parlement. Ce dernier se maria le 25 avril 1645, en la chapelle du "Château"  (château des Étangs) avec Jeanne Couvert, probablement la tante de M. Vincent Couvert, sieur de La Ville Amauric.
   Une autre inscription figure sur la maison voisine : "F.P.M. (1792) D.O.V.A.". L’artiste qui a gravé cette inscription n’a pas eu la place pour les deux dernières lettres, mais il faut lire très certainement "Fait par moi (1792) Douard".
   Cette demeure faisait partie d’un ensemble plus important et était entourée de grands murs, dont il reste encore actuellement quelques vestiges.
   Il est Intéressant de noter que le bâtiment est flanqué de deux tourelles l’une, d’angle, l’autre, en façade arrière, dont les ouvertures sont largement évasées vers l’intérieur, mais très étroites vers l’extérieur.
   La légende veut que ce manoir du Rocher-Cordier ait été construit sur un site gallo-romain. Rien ne permet de l’attester ni de l’infirmer. Par ailleurs, il y a quelques décennies, les habitants de ce manoir prétendaient — à tort ou à raison ? — qu’il existait un souterrain permettant d’entrer et de sortir de cette ancienne de meure sans attirer l’attention...

Les Diablères

   L'ancien manoir tirait son nom de ses anciens possesseurs qui avaient changé dès le XV^e siècle leur nom de la Diable contre celui de Marie. Il était déjà aux Marie en 1513. Le château actuel est moderne.

Autres anciens manoirs

    On connaît l'existence des anciens manoirs de :
       "La Ville-Amaury" qui était aux Hingant en 1513,
       "La Guihommeraye" qui était aux de Champagné en 1513, de sa chapelle il ne reste que le choeur avec deux fenêtres bouchées en arc brisé, un autel et une crédence trilobée. Une statue en bois de Saint-Cloud, détruite dans un incendie en 1877, passait pour miraculeuse.
       "La Barbotaye" qui était aux Lanvallay en 1513,
       "La Chaise" qui était aux le Bouteiller en 1513, On y voit un rez de chaussée et un étage avec une toiture élevée, et une grosse tour sommée d'un toit conique.
        "Montferrand" qui était aux Vaucouleurs en 1610.
        "Trémigon". les Tremigon, vassaux de Combourg, furent seigneurs du lieu, dès le 11 e siècle. Cadre pittoresque du château avec ses trois étangs.
        "La Berrichère", du 16 eme siècle.