L'église moderne date de la fin du 19 ^ème et  a remplacé un édifice plus ancien détruit vers 1880. On y conserve un reste de vitrail du 14 ^ème provenant du choeur et quelques pierres tombales de l'ancien édifice religieux.

   L'église primitive se trouvait à l'emplacement de l'actuelle place,il n'en reste que peut d'éléments.

   L'église ancienne (XII^e ou XIII^e s.) se composait d'une nef et d'un chœur plus élevé qu'elle, avec une petite chapelle et une sacristie au nord et une grande chapelle au sud, formant transept avec la première. La croisée du transept était surmontée d'une flèche polygonale très aiguë en ardoises. Les murs s'appuyaient sur des contre-forts à ressauts. La façade ouest était précédée d'un porche en maçonnerie percé de chaque côté d'une baie en arc brisé. — La face sud de la nef était ajourée d'une petite fenêtre en arc brisé avec un linteau sculpté d'un arc trilobé, d'une deuxième fenêtre basse cintrée et sans intérêt, et d'une troisième en arc brisé à un meneau avec un quadrilobe à son tympan ; une rangée de
modillons soutenait la toiture. Une fenêtre en plein cintre éclairait le pignon du croisillon sud du transept; une porte sans caractère s'ouvrait au-dessous d'elle. Le chœur présentait deux fenêtres en arc brisé, l'une à un meneau et l'autre à deux, avec un tympan orné de trois quadrilobes, cette dernière datait du XIV^e siècle. — Du côté est, le chevet du chœur
était ajouré de deux fenêtres en lancettes à un meneau, inscrites dans un arc cintré et séparées par un contre-fort. Du côté nord, une fenêtre à un meneau éclairait le chœur et une porte ouvrait la chapelle.
   A l'intérieur, la croisée du transept et le chœur, l'un et l'autre voûtés en pierres, dataient du XII^e ou du XIII^e siccle ; la voûte de la croisée reposait sur quatre gros piliers formés de colonnettes à chapiteaux feuillés. La nef était surmontée d'un simple lambris de bois. Un arc triomphal en arc brisé, soutenu par deux colonnes, se dressait devant le chœur. Un escalier droit, adossé au mur nord de la nef, donnait accès au clocher. L'église renfermait autrefois l'enfeu de Briand de Trémigon seigneur de la Chaise et de la "Ville-Amaury, mort en 1583, et celui de Georges de Vaucouleurs seigneur de la Motte-Montferrand, mort en 1610.
   Un joli portail en arc brisé du XIVe s. orne l'entrée du cimetière; il repose sur des colonnes et est surmonté d'une grande niche trilobée.
(d'après Paul Banéat)